Plus connue sous le nom d'agroforesterie, elle s'inspire des techniques de cultures ancestrales, sans pesticide et dans le respect des écosystèmes. L'agriculture syntropique se développe en Nouvelle-Calédonie et passionne de plus en plus de personnes.
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Sur ce terrain d’un demi-hectare à Dumbéa, on compte quelque 6500 plantes. Des tubercules, des bananiers et des légumes. Ici, pas question d’utiliser des produits chimiques, il s’agit de maraîchage syntropique.
« Comme on n’a pas de traitement, j’observe s’il n’y a pas de dégâts causés par les chenilles, les pucerons, ou les mouches blanches », explique Mickaël Sansoni, maraîcher spécialisé dans l'agriculture syntropique. « Là, le champ est sain, c’est vraiment l’équilibre avec les prédateurs qui sont présents grâce aux arbres et aux plantes compagnes comme le fenouil ».
Inventé en 1980 par le Suisse-Allemand Ernst Gotch au Brésil, l’agriculture syntropique permet d’utiliser des arbres pour nourrir le sol, et ainsi apporter aux plantes comestibles des sels minéraux nécessaires à leur survie.
« Quand on vient tailler l’arbre, les champignons qui sont sur les racines viennent agir sur les légumes. C’est pour ça que les légumes entourés par les arbres, c’est très important », poursuit Mickaël Sansoni.
Depuis sa création, il y a deux ans, cette société peut compter sur une clientèle fidèle.
« C’est un magnifique endroit, c’est un jardin d’Eden pour moi, c’est la santé, c’est la vie », explique Géraldine Mohr, cliente professionnelle qui s’intéresse aux plantes qui ont des vertus médicinales.
Pour Mickaël Sansoni, ancien ingénieur en biotechnologie, le maraîchage syntropique améliore toujours la qualité d’un sol. Il va d’ailleurs lancer prochainement des essais sur les terrains des mines orphelines avec le soutien du fonds nickel.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Claude Lindor
Un équilibre qui se fait entre plantes
Le sol est nourri avec des engrais naturels et locaux comme le basalte, riche en potassium et en phosphore. Les coquilles d’œuf apportent au sol du calcium ainsi que du magnésium.« Comme on n’a pas de traitement, j’observe s’il n’y a pas de dégâts causés par les chenilles, les pucerons, ou les mouches blanches », explique Mickaël Sansoni, maraîcher spécialisé dans l'agriculture syntropique. « Là, le champ est sain, c’est vraiment l’équilibre avec les prédateurs qui sont présents grâce aux arbres et aux plantes compagnes comme le fenouil ».
Inventé en 1980 par le Suisse-Allemand Ernst Gotch au Brésil, l’agriculture syntropique permet d’utiliser des arbres pour nourrir le sol, et ainsi apporter aux plantes comestibles des sels minéraux nécessaires à leur survie.
« Quand on vient tailler l’arbre, les champignons qui sont sur les racines viennent agir sur les légumes. C’est pour ça que les légumes entourés par les arbres, c’est très important », poursuit Mickaël Sansoni.
« C’est la santé, c’est la vie »
En 2019, ce professionnel a vendu quelque 9,5 tonnes de produits agricoles. Un rendement intéressant pour cette structure qui n’utilise de l’eau que durant la période sèche, soit 3 m3 par hectare et par jour. Alors qu’une exploitation en hydroponie en utilise 75 m3.Depuis sa création, il y a deux ans, cette société peut compter sur une clientèle fidèle.
« C’est un magnifique endroit, c’est un jardin d’Eden pour moi, c’est la santé, c’est la vie », explique Géraldine Mohr, cliente professionnelle qui s’intéresse aux plantes qui ont des vertus médicinales.
Pour Mickaël Sansoni, ancien ingénieur en biotechnologie, le maraîchage syntropique améliore toujours la qualité d’un sol. Il va d’ailleurs lancer prochainement des essais sur les terrains des mines orphelines avec le soutien du fonds nickel.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Claude Lindor