Plus connue sous le nom d'agroforesterie, elle s'inspire des techniques de cultures ancestrales, sans pesticide et dans le respect des écosystèmes. L'agriculture syntropique se développe en Nouvelle-Calédonie et passionne de plus en plus de personnes.
Natacha Lassauce Cognard et Claude Lindor (CM) •
Sur ce terrain d’un demi-hectare à Dumbéa, on compte quelque 6500 plantes. Des tubercules, des bananiers et des légumes. Ici, pas question d’utiliser des produits chimiques, il s’agit de maraîchage syntropique.
En 2019, ce professionnel a vendu quelque 9,5 tonnes de produits agricoles. Un rendement intéressant pour cette structure qui n’utilise de l’eau que durant la période sèche, soit 3 m3 par hectare et par jour. Alors qu’une exploitation en hydroponie en utilise 75 m3.
Depuis sa création, il y a deux ans, cette société peut compter sur une clientèle fidèle.
« C’est un magnifique endroit, c’est un jardin d’Eden pour moi, c’est la santé, c’est la vie », explique Géraldine Mohr, cliente professionnelle qui s’intéresse aux plantes qui ont des vertus médicinales.
Pour Mickaël Sansoni, ancien ingénieur en biotechnologie, le maraîchage syntropique améliore toujours la qualité d’un sol. Il va d’ailleurs lancer prochainement des essais sur les terrains des mines orphelines avec le soutien du fonds nickel.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Claude Lindor