Air France a décidé d'élargir la zone de non-survol autour de la Corée du Nord, après qu'un tir de missile s'est abîmé en mer à plus de 100 kilomètres de la trajectoire d'un de ses avions. Il s'agissait du vol AF293 reliant Tokyo à Paris le 28 juillet.
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La compagnie aérienne l'a annoncé ce jeudi : Air France élargit la zone de non-survol autour de la Corée du Nord. Vendredi dernier, un tir de missile nord-coréen s'est abîmé en mer à plus de 100 kilomètres de la trajectoire d'un de ses avions. «Après avoir pris connaissance de ce tir de missile, on a décidé d'établir une zone de non survol plus large pour s'éloigner du territoire nord-coréen», a déclaré un porte-parole à l'AFP, soulignant qu'il s'agissait d'une «mesure de précaution».
«Analyse en continu»
«Les informations dont dispose Air France à ce stade indiquent que le missile s'est abîmé en mer à plus de 100 kilomètres de la trajectoire de l'avion», AF293 du 28 juillet, reliant Tokyo-Haneda à Paris-Charles de Gaulle, selon un communiqué de la compagnie. «Pour autant, même si cette distance était avérée, elle ne remettrait pas en question la sécurité du vol», selon Air France qui «analyse en continu les zones de survol à risque et adapte ses plans de vol en conséquence».
«Première fois»
«Le vol s'est déroulé de façon normale», a affirmé le porte-parole, soulignant que c'est «la première fois» qu'Air France, qui ne survole pas la Corée du Nord, est concernée par un tel phénomène. Rappelons que le Japon est une escale habituelle des liaisons aériennes entre Paris et Nouméa.
En juillet 2014, le vol MH17 de la compagnie Malaysia Airlines avait été abattu par un missile alors qu'il traversait l'Ukraine, faisant 298 morts.