Le gouvernement a annoncé la semaine dernière son intention d’augmenter les taxes et donc les prix des boissons alcoolisées d’au moins 20 %. Pas de quoi convaincre les professionnels du secteur, mais une première mesure, saluée par l'association "Prévention Routière".
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Lutter contre l'alcoolisation : une première mesure contestée
Le but annoncé est clair : lutter contre l’alcoolisation massive et ses conséquences mais aussi renflouer les caisses de la Cafat."Cette nouvelle mesure prévue en décembre n’est pas la bienvenue", telle est la première réaction de la Fédération des industries de NC, Flavie TEXIER secrétaire générale de la FINC.
Un problème de fond non traité
De son côté, la GBNC a fait savoir par un communiqué que cette augmentation va une nouvelle fois impacter les plus démunis, sans traiter le problème récurrent sur le fond.Cette taxe pourrait nuire aux emplois, moins de quantité, moins d’emplois, sans parler des risques d’augmentation des vols et du marché noir. Des propositions alternatives auraient été proposées au Gouvernement."Moins de quantité, moins d'emplois, sans parler des risques d'augmentations des vols"
Une mesure bénéfique pour protéger la jeunesse
Pour la sécurité routière, cette augmentation est de bon augure.Olivier GOYARD président de l’association prévention routière
D’autres mesures complémentaires devraient être présentées dans les prochains jours.
En vigueur dès le 1er janvier, le montant des taxes supplémentaires qui seraient perçues serait de l'ordre de
4 milliards 5 Fcfp.