Entre les cours du nickel à la hausse et les exportations de minerai records, 2019 devrait finalement être une bonne cuvée, pour la branche nickel d’Eramet. Grâce à l'amélioration des coûts de production, la SLN a même dégagé un excédant de trésorerie en septembre.
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Une fois n’est pas coutume : le bilan d’Eramet pour le troisième trimestre 2019 s’équilibre, grâce au nickel. Ce secteur a vu son chiffre d’affaire grimper de 21 % par rapport à 2018.
Si la branche nickel se porte bien, la palme revient à la mine. C’est grâce, tout d'abord, à des exportations records de minerai qu’Eramet a pu engranger des bénéfices.
Au total : 1 million de tonnes exportées sur les neuf premiers mois de l’année. Et ce, conjugué à un prix jamais atteint depuis 2014 : 7,05 dollars USD la livre.
pour réconforter nos actionnaires ».
Prochaines étapes du redressement : la métallurgie, où la production de ferronickel demeure en retrait, sans oublier le dossier énergie et la construction de la future centrale électrique, à Doniambo.
L’histoire de la SLN a toujours été suspendue à la volatilité des cours du nickel. Pour autant, l’objectif imposé à terme par Eramet est ambitieux : il fixe les coûts de production à 4,5 dollars USD la livre, soit un gain de productivité supplémentaire de 22 %.
Les explications de Bernard Lassauce et Claude Lindor
Si la branche nickel se porte bien, la palme revient à la mine. C’est grâce, tout d'abord, à des exportations records de minerai qu’Eramet a pu engranger des bénéfices.
Au total : 1 million de tonnes exportées sur les neuf premiers mois de l’année. Et ce, conjugué à un prix jamais atteint depuis 2014 : 7,05 dollars USD la livre.
Réactions syndicales
Les responsables syndicaux attribuent ces très bons résultats aux efforts faits par les salariés, notamment sur « le changement d’horaire, le temps de travail », rappelle Eddy Coulon, le secrétaire général du Soenc nickel, qui espère « que ce message dépassera notre barrière de corailpour réconforter nos actionnaires ».
Un cash cost en baisse
Ces efforts se traduisent par un coût de production en baisse. Le cash cost de la SLN est ainsi tombé à 5,76 dollars USD la livre, permettant à l’entreprise de dégager un excédent de trésorerie.Prochaines étapes du redressement : la métallurgie, où la production de ferronickel demeure en retrait, sans oublier le dossier énergie et la construction de la future centrale électrique, à Doniambo.
Des objectifs ambitieux
« On parle d’un démarrage de centrale en 2023 mais on attend des réponses de notre gouvernement et de nos dirigeants aujourd’hui. C’est entre eux que se font les discussions », signale Glen Delathière, délégué SGTINC-CGC en rappelant que la centrale est « le troisième pilier pour améliorer le cash cost aujourd’hui ».L’histoire de la SLN a toujours été suspendue à la volatilité des cours du nickel. Pour autant, l’objectif imposé à terme par Eramet est ambitieux : il fixe les coûts de production à 4,5 dollars USD la livre, soit un gain de productivité supplémentaire de 22 %.
Les explications de Bernard Lassauce et Claude Lindor