Après une version concise en 2018, le Festival international du cinéma des peuples replante le décor pendant neuf jours à Poindimié, du 18 au 26 octobre, avec de nombreuses pépites cinématographiques pour cette 13ème édition.
Dans un hameau désert niché au cœur d'un paysage idyllique de Macédoine, Hatidze vit seule avec sa mère infirme. Son existence, âpre mais bien réglée, tourne tout entière autour de la récolte de miel. Parcourant les montagnes à la recherche de nids, soignant ses ruches, elle s'est fixé une règle qui garantit la bonne harmonie de cette collaboration : prendre la moitié du miel, mais laisser aux abeilles la seconde moitié. Lorsqu'une famille de nomades arrive un jour au village, ce paisible équilibre est tout à coup rompu.
Les dieux de Molenbeek
de Reetta Huhtanen
Le quartier de Molenbeek à Bruxelles. Une enclave djihadiste pour certains, mais surtout le quartier natal d'Aatos et Amine, deux garçons de six ans. C'est là qu'ils écoutent les araignées, découvrent les trous noirs et se disputent pour savoir qui commandera le tapis volant qui les mènera sur les terres de leurs ancêtres. La menace du monde des adultes interrompt soudainement le jeu des enfants lorsque des bombes terroristes explosent dans une station de métro à proximité.
Welcome to Sodom
de Christian Krönes et Florian Weigensamer
A Accra, capitale du Ghana, Agbogbloshie est l'un des endroits les plus toxiques sur terre. C'est la plus grande décharge électronique au monde. Près de six mille femmes, hommes et enfants travaillent et vivent ici. Ils l'appellent « Sodome ». Chaque année, près de 250 000 tonnes d'ordinateurs, smartphones, climatiseurs et autres appareils usagers d'un monde électrisé et numérique lointain finissent ici.
What you gonna do when the world's on fire ?
de Roberto Minervini
Chronique de la communauté Afroaméricaine de Bâton Rouge en Louisiane, durant l’été 2017, quand une série de meurtres violents agite le pays un an après la mort d’Alton Sterling. Une réflexion sur la question raciale et ses dérives, dans l'extrême violence sociale des États-Unis d'aujourd'hui. Le programme à découvrir ici :
Le témoignage de la réalisatrice Aurélie Chiron-Néaoutyine au micro de Marguerite Poigoune.
ITW réalisatrice
René Boutin, le directeur artistique du festival, était l’invité de la matinale de ce jeudi 17 octobre.
PRATIQUE
Où et quand ?
A Poindimié, les projections ont lieu tous les jours à partir de 9 h, à la médiathèque et à l’hôtel Tiéti. Et à partir de 18 h 30, dans les tribus partenaires de Néssapoué et Wagap.
Voir le programme décentralisation pour les communes partenaires.
Toutes les projections sont gratuites.
Comment s’y rendre ?
La mairie de Poindimié assure les déplacements en bus des tribus aux lieux de projection mais il est conseillé d’avoir son propre véhicule.
Où se restaurer ?
Un service de restauration est proposé le midi sur la place du village et le soir, en tribu, assurée par les associations locales et les habitants.