La houle renforcée a perturbé les interventions sur le porte-conteneurs échoué et déplacé la partie avant du navire. En parallèle, les offres envoyées en réponse à un appel d'offre international seraient en cours d'examen. Il s'agit de trouver de nouvelles solutions techniques.
L’année a changé mais le Kea Trader se trouve encore sur son récif au large de Maré. Et toujours en deux morceaux, même si la partie avant du porte-conteneurs a changé d’orientation du fait de la houle renforcée. «Les vols réalisés et les observations journalières par les remorqueurs présents aux abords du Kea Trader n’ont révélé aucune trace de pollution suite à ce mouvement», assure le haut-commissaire, Thierry Lataste, dans un point de situation diffusé ce vendredi soir.
Examen des offres
L'armateur Lomar est désormais à la recherche de nouvelles solutions techniques pour se débarrasser définitivement de l’épave. Le démantèlement des deux morceaux devrait être confié à une autre entreprise que la société Ardent. Un appel d’offre international a été lancé dans ce sens. L’examen des offres serait en cours et devrait pouvoir aboutir d’ici la fin du mois.
Pas de montée à bord
Pour le reste, les opérations restent rythmées par les conditions météorologiques. «Le renforcement et le changement d’orientation de la houle (de Sud-Est à Sud-Ouest) a empêché la montée des équipes à bord ces derniers jours», décrit le communiqué de l'Etat.
97 conteneurs
Concernant les opérations d'enlèvement, «deux autres conteneurs ont été débarqués sur la barge Hibiscus, portant à 97 le nombre de conteneurs restant à bord, est-il décrit. Les éléments susceptibles de constituer des débris flottants sont progressivement retirés. La partie « vie » du navire (hébergement, restauration...) est ainsi presque entièrement vidée. Le travail de démontage des faux plafonds et des cloisons a également débuté.» Bientôt 200 jours que le Kea Trader a terminé sa - courte - course sur le corail.