Il ne voulait pas écrire parce que ça lui faisait souvent mal aux doigts. Arrivé au CE1, il ne savait pas très bien écrire. Sa maîtresse lui a conseillé des séances chez l’orthophoniste. La séance de graphopédagogie, c’était un plus pour voir, à la base, ce qui pouvait le déranger pour écrire. Le mettre en souffrance quand il écrivait.
- Jennifer, maman d'Ethan
Dix minutes par jour
Aux confins du Mont-Mou, dix minutes par jour, Ethan interrompt ses jeux d'été et ses activités de plein air. Il se concentre sur son crayon et sur ses doigts. L'objectif : lui permettre d'acquérir une écriture d'écolier de son âge et de poursuivre sa scolarité sereinement.Différents signes
C'est la douleur, qui a interpellé les parents d'Ethan. Une écriture lente, illisible, ou l'état des cahiers malgré l'application déployée sont aussi des signes. Ils peuvent conduire à consulter une spécialiste comme Anne-Soline Sandy. Certifiée en graphopédagogie, elle met en œuvre des techniques d'apprentissage pour différents profils.On accompagne des enfants sur leur apprentissage initial de l’écriture, quand il y a des difficultés qui sont parfois passagères. On accompagne aussi des plus grands qui ont besoin de perfectionnement, d’accélérer par exemple au collège. Ou alors on fait de la remédiation, c'est quand il y a des difficultés assez lourdes voire de la disgraphie.
- Anne-Soline Sandy, graphopédagogue
Des résultats étonnants
En fonction des besoins, le travail porte sur la posture du bras, la tenue du crayon, la formation des lettres ou la continuité et la vitesse d'écriture. En moins d'une dizaine de séances, les résultats peuvent être spectaculaires, et améliorer grandement les résultats d'une année scolaire.Un reportage d'Anne-Claire Lévêque et Franck Vergès :