Apprendre à ne pas transmettre des clichés sexistes

Rose pour les filles ? Bleu pour les garçons? Des enfants se sont exprimés sur quelques images reçues.
Par une convention signée mercredi, le vice-rectorat de la Nouvelle-Calédonie et ses partenaires se sont engagés à communiquer auprès des scolaires sans stéréotypes de sexe. Nous sommes allés questionner des écoliers sur les idées reçues en la matière.
Communiquer autrement, pour ne pas transmettre à nos enfants des discriminations qui enferment les femmes et les hommes dans des rôles sexués. Voilà l’idée de la convention signée mercredi après-midi à Nouméa entre le vice-rectorat et ses partenaires réunis dans le comité des 3E («éducation à l’égalité à l’école»). Tels que le Centre de documentation pédagogique, le centre Tjibaou ou la Maison du livre.

«Devoir d'exemplarité»

Par ce document, ils s’engagent à éviter une utilisation discriminante du langage quand ils s’adressent aux scolaires. «En matière de communication, peut-être encore davantage qu’ailleurs, les institutions ont un devoir d’exemplarité, souligne cette convention d’engagement : discours, colloques, affiches, vidéos, sites web, textes officiels, nomination des équipements et des rues… les supports sont variés et nombreux, comme le sont les leviers pour éviter de diffuser voire renforcer des stéréotypes de sexe.»

«Faible part des expertes»

Le texte, à retrouver ci-dessous, poursuit ainsi : «L’invisibilité des femmes dans l’usage de la langue, l’enfermement des femmes et des hommes dans des rôles limitants et la faible part des expertes invitées à s’exprimer dans les réunions ou séminaires renforcent les stéréotypes et les inégalités. Promouvoir une communication libérée des stéréotypes de sexe permet à toutes et à tous une ouverture du champ des possibles pour une société égalitaire.»

Convention d'engagement à la communication non sexiste


«Nous ne sommes pas des servantes»

Alors, comment lutter contre les clichés sexistes à l’école? Nadine Goapana et Sylvie Hmeun se sont rendues dans un centre de loisirs au Pont-des-Français, et ont fait réagir des enfants âgés de six à onze ans sur des idées reçues que notre société véhicule.
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L'invitée

Un sujet développé dans le journal télévisé d’hier soir. Thérèse Waïa recevait Véronique Lehoullier-Mollot, référente académique de la mission Prévention des discriminations et égalité entre les filles et les garçons.
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Recommandations

Il ne reste qu’à mettre en pratique! Eviter l’expression « nom de jeune fille» ou accorder les termes de métier, voici quelques recommandations du comité des 3E pour aller dans le sens d’une communication qui n’est pas discriminante.

Recommandations pour une communication non discriminante