Les méduses dangereuses signalées début juillet dans le lagon sud-ouest ont été de nouveau repérées, cette fois au niveau du récif Aboré, entre la passe de Dumbéa et celle de Boulari. Il faut dire que leur cycle de reproduction serait calé sur celui de la lune.
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Avis aux plongeurs, baigneurs et plaisanciers: dix jours après la prochaine pleine lune, un nouveau groupe de cuboméduses fera peut-être son apparition dans le lagon. «Le cycle de reproduction est calqué sur le cycle lunaire», énonce en effet le docteur Claude Maillaud, qui préside la commission médicale et de prévention de la FFESSM.
Le reportage de Sheïma Riahi et Miche Bouilliez, qui rappellent la conduite à tenir en cas de contact (à lire également en encadré).
• Ne pas manipuler une méduse, même échouée ou morte
• En cas de piqûre :
- sortir de l’eau le plus vite possible
- rincer abondamment au vinaigre dès que possible la blessure et les tentacules (s’il y en a) pour rendre le venin inactif
- après application du vinaigre, enlever les tentacules délicatement, en utilisant une pince à épiler ou une main gantée de Néoprène
- sécher et réchauffer rapidement la personne
- prendre un traitement contre la douleur si nécessaire
- demander un avis médical en urgence, ou appeler le 15
• Attention :
- ne jamais rincer les lésions ou les tentacules à l’eau de mer, l’eau douce, l’urine, le citron, l’alcool, le soda, la mousse à raser, etc.
- ne pas gratter les tentacules (la tension des tentacules pouvant entraîner une décharge de venin)
- ne pas appliquer de froid.
Encore un rassemblement
La Fédération française d'études et de sports sous-marins vient de relayer un nouveau signalement massif de ces méduses à la piqûre dangereuse. Elles ont été rencontrées ce mardi sur le récif Aboré, à l’intérieur du lagon. «La première observation qu’on a eue, le 8 juillet, tombait juste dix jours après la pleine lune, remarque le médecin, et là, l’observation a eu lieu le mardi 7 août, dix jours après la pleine lune.»Specimen
Le docteur Maillaud dispose désormais d’un specimen, précieusement conservé dans l’eau salée. Après l’alerte du mois juillet, c’est à partir de photos que les méduses en cause avaient été identifiées. Plusieurs spécialistes, dont Lisa-Ann Gershwin, basée en Australie, avaient repéré des individus du genre Alatina, une cuboméduse de l’ordre des Carybdeidae.Le reportage de Sheïma Riahi et Miche Bouilliez, qui rappellent la conduite à tenir en cas de contact (à lire également en encadré).
«Syndrome d'Irukandji»
«Ces méduses sont associées au syndrome d'Irukandji», insiste Claude Maillaud: elles font courir le risque d'une grave «envenimation» qui se traduit par une intense douleur sur le moment, puis par des douleurs musculaires, articulaires, abdominales et lombaires, des vomissements, des maux de tête, une fatigue intense ou encore une gêne respiratoire. Une hypertension artérielle parfois sévère peut être également observée. Mais surtout, les victimes ainsi affaiblies pourraient se noyer.La conduite à tenir
• Ne pas se baigner dans les zones indiquées• Ne pas manipuler une méduse, même échouée ou morte
• En cas de piqûre :
- sortir de l’eau le plus vite possible
- rincer abondamment au vinaigre dès que possible la blessure et les tentacules (s’il y en a) pour rendre le venin inactif
- après application du vinaigre, enlever les tentacules délicatement, en utilisant une pince à épiler ou une main gantée de Néoprène
- sécher et réchauffer rapidement la personne
- prendre un traitement contre la douleur si nécessaire
- demander un avis médical en urgence, ou appeler le 15
• Attention :
- ne jamais rincer les lésions ou les tentacules à l’eau de mer, l’eau douce, l’urine, le citron, l’alcool, le soda, la mousse à raser, etc.
- ne pas gratter les tentacules (la tension des tentacules pouvant entraîner une décharge de venin)
- ne pas appliquer de froid.