Les responsables d’une vingtaine d’états et territoires insulaires océaniens se réunissent pendant trois jours au siège de la Communauté du Pacifique. Objectif : échanger sur la gestion de la pêche côtière et de l’aquaculture durable.
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La production aquacole se développe localement, notamment grâce à la génétique. Sur le territoire, 1500 tonnes de crevettes sont produites chaque année. Pour soutenir la filière, le Centre Technique Aquacole de Saint-Vincent effectue des recherches scientifiques. Une structure qui existe depuis 2012 et au sein de laquelle le personnel observe régulièrement et avec attention, les bassins qui accueillent plusieurs milliers de crevettes bleues. « Elles ont un poids moyen de 55 à 60 grammes pour à peu près 280 jours d’élevage », explique Flavien Schembri, responsable des bassins à la CTA. Des spécimens uniquement utilisés pour la reproduction. Le centre technique effectue des recherches scientifiques pour les dix-huit fermes aquacoles et pour quatre écloseries du pays. Le centre névralgique du développement de la filière, qui dépend de l’Agence de Développement Économique de la Nouvelle-Calédonie.
Depuis trois ans, un programme génétique a d’ailleurs été lancé. « On développe un programme génétique qui consiste à sélectionner les animaux les plus robustes et ceux qui grossissent le plus rapidement, afin d’obtenir une souche qui ensuite pourra être transmise à la filière aux fermes privées, pour obtenir des meilleures performances de production », assure Cédric Grouhel, responsable du CTA. En collaboration avec l’Institut Français de Recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER), le CTA a pour mission de développer la production aquacole sur l’ensemble du Caillou. En moyenne, 1500 tonnes de crevettes sont produites sur le territoire chaque année, dont près de la moitié est consommée localement. Le reste est exporté vers le Japon, la France, les États-Unis et l’Australie. « En plus du programme génétique, on fait également des tests sur les différentes formulations d’aliments, pour essayer de le rendre le plus performant possible, pour aider la filière des crevettes », ajoute le spécialiste.
Cependant, les fermes aquacoles calédoniennes ne produisent que quelque mois par an. Afin de dynamiser le secteur, une diversification de la production est proposée au sein du centre technique de Saint-Vincent. Au cœur de certains bassins, les crevettes grises ont laissé place aux bêches-de-mer et aux picots rayés.
Le reportage de Natacha Cognard et Laura Schintu
Le lien entre la biosécurité et l’aquaculture, explicité par l’invité du JT, Ruth Garcia Gomez, spécialiste en biosécurité aquatique à la Communauté du Pacifique.
Programme génétique
Depuis trois ans, un programme génétique a d’ailleurs été lancé. « On développe un programme génétique qui consiste à sélectionner les animaux les plus robustes et ceux qui grossissent le plus rapidement, afin d’obtenir une souche qui ensuite pourra être transmise à la filière aux fermes privées, pour obtenir des meilleures performances de production », assure Cédric Grouhel, responsable du CTA. En collaboration avec l’Institut Français de Recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER), le CTA a pour mission de développer la production aquacole sur l’ensemble du Caillou. En moyenne, 1500 tonnes de crevettes sont produites sur le territoire chaque année, dont près de la moitié est consommée localement. Le reste est exporté vers le Japon, la France, les États-Unis et l’Australie. « En plus du programme génétique, on fait également des tests sur les différentes formulations d’aliments, pour essayer de le rendre le plus performant possible, pour aider la filière des crevettes », ajoute le spécialiste.
Cependant, les fermes aquacoles calédoniennes ne produisent que quelque mois par an. Afin de dynamiser le secteur, une diversification de la production est proposée au sein du centre technique de Saint-Vincent. Au cœur de certains bassins, les crevettes grises ont laissé place aux bêches-de-mer et aux picots rayés.
Le reportage de Natacha Cognard et Laura Schintu
Le lien entre la biosécurité et l’aquaculture, explicité par l’invité du JT, Ruth Garcia Gomez, spécialiste en biosécurité aquatique à la Communauté du Pacifique.