Trois jours de procès s'ouvrent aux Assises, durant lesquels Seleone Tuulaki devra répondre de ses actes. Au premier jour de son procès, l'ingénieur enseignant nie toujours avoir frappé Guy Tamai à plusieurs reprises, il ne reconnaît qu’un coup de pied.
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Ce lundi, les jurés ont écouté Seleone Tuulaki. L'homme âgé de 46 ans, comparait libre. Durant cette première partie du procès qui se déroulera sur trois jours, l'accusé énumère ses formations, ses emplois, et ses différents mariages. Cet ingénieur risque 15 ans de prison pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Mis en examen en juin 2014, l'homme nie, depuis le début de l'enquête, avoir frappé à plusieurs reprises la victime.
Entendu 3 fois, l’accusé a toujours nié les faits
A l’audience, Seleone Tuulaki maintient avoir donné un seul coup de pied exaspéré par les insultes de Guy Tamai « les blessures graves, il ne l’explique pas ».
Beaucoup de questions ont trouvé réponse au cours de cette première journée de procès.
Une personnalité séductrice voire arrogante
L'homme répond clairement sans hésitation aux questions posées par le président de la cour d'Assises. Seleone Tuulaki concède qu'il est "séducteur". Une attitude qui pourrait être jugée comme arrogante mais c'est son caractère.
Le leader du RDO - rassemblement démocratique océanien - reconnaît être "agressif sur les réseaux sociaux,que c'est un éternel insatisfait, en quête de succès en vue d'une ascension politique."
Reportage de Sylvain Duchampt et Gaël Detcheverry
Diffusé le 12 juin 2014
10 témoins à auditionner
Au cours de ce procès, dix témoins seront entendus dont Hélène Iekawé, membre du gouvernement affiliée au parti Calédonie Ensemble. Il y aura aussi Anthony Lecren, ancien membre de l'éxécutif, affilié à l'Union Calédonienne. Un témoin clé qui était présent cette nuit tragique du 5 juin 2014 durant laquelle Guy Tamaï a trouvé la mort.
"Il y a bien eu des membres de l’Exécutif présents dans l’établissement ce soir là mais ils n’ont rien à voir avec la folle tablée", dixit le président de la Cour d’Assises, "formée par 6 personnes dont l’accusé, la victime et Anthony Lecren, membre du Gouvernement. Des hommes fortement alcoolisés, un homme politique ne doit-il pas être exemplaire" fait remarquer le président de la Cour d’Assises.
Selon trois témoins de la scène de violences, qui travaillaient à proximité des lieux, Seleone Tuulaki a frappé Guy Tamai de coups de poing et de pied alors que l’homme de 59 ans était à terre sur le trottoir. Ils n’étaient que deux à cet endroit précis. La victime a eu le nez et deux côtes fracturées.
Un repas de victoire qui dégénère
A l’issue de l’élection du gouvernement jeudi au Congrès, plusieurs personnalités politiques ainsi que des collaborateurs décident d’aller déjeuner dans un même restaurant, baie de l’Orphelinat.
Un premier groupe de personnes aurait quitté les lieux en milieu d’après midi. D’autres personnalités et collaborateurs arrivent au restaurant vers 15 heures pour s’attabler. A l’issue de ce repas qui dure jusqu’en milieu de soirée, plusieurs hommes dont la victime Guy Tamaï sortent sur le trottoir, visiblement très alcoolisés.
C’est là que la bagarre aurait éclaté.
Motif de la colère de l'accusé
Des reproches vis-à-vis des femmes et une non participation au règlement de la note de restaurant, voilà ce qui a provoqué la colère de Seleone Tuulaki, membre du RDO contre Guy Tamai, proche de l’UPM, 2 des 4 composantes du FLNKS.
La partie civile : la famille de Guy Tamaï
La famille de la victime sera représentée par maître Serge Berquet. Il évoquera certainement le fils Tamaï, un jeune policier qui s’est donné la mort le 14 janvier 2015 après s’être recueilli une dernière fois sur la tombe de son père.
"les blessures graves, il ne l’explique pas."
Entendu 3 fois, l’accusé a toujours nié les faits
A l’audience, Seleone Tuulaki maintient avoir donné un seul coup de pied exaspéré par les insultes de Guy Tamai « les blessures graves, il ne l’explique pas ».
Beaucoup de questions ont trouvé réponse au cours de cette première journée de procès.
- Pourquoi le nom d’ Anthony Lecren n’ est sorti que très tard ? Le membre du Gouvernement complètement ivre, les premiers interpellés ont voulu le protéger.
- Et que cherchait Seleone Tuulaki en s’affichant avec Anthony Lecren ? Selon les déclarations du leader du RDO, l’ingénieur enseignant était en quête de reconnaissance et de pouvoir.
Une personnalité séductrice voire arrogante
L'homme répond clairement sans hésitation aux questions posées par le président de la cour d'Assises. Seleone Tuulaki concède qu'il est "séducteur". Une attitude qui pourrait être jugée comme arrogante mais c'est son caractère.
Le leader du RDO - rassemblement démocratique océanien - reconnaît être "agressif sur les réseaux sociaux,que c'est un éternel insatisfait, en quête de succès en vue d'une ascension politique."
Reportage de Sylvain Duchampt et Gaël Detcheverry
Diffusé le 12 juin 2014
10 témoins à auditionner
Au cours de ce procès, dix témoins seront entendus dont Hélène Iekawé, membre du gouvernement affiliée au parti Calédonie Ensemble. Il y aura aussi Anthony Lecren, ancien membre de l'éxécutif, affilié à l'Union Calédonienne. Un témoin clé qui était présent cette nuit tragique du 5 juin 2014 durant laquelle Guy Tamaï a trouvé la mort.
"Des hommes fortement alcoolisés, un homme politique ne doit-il pas être exemplaire"
"Il y a bien eu des membres de l’Exécutif présents dans l’établissement ce soir là mais ils n’ont rien à voir avec la folle tablée", dixit le président de la Cour d’Assises, "formée par 6 personnes dont l’accusé, la victime et Anthony Lecren, membre du Gouvernement. Des hommes fortement alcoolisés, un homme politique ne doit-il pas être exemplaire" fait remarquer le président de la Cour d’Assises.
Selon trois témoins de la scène de violences, qui travaillaient à proximité des lieux, Seleone Tuulaki a frappé Guy Tamai de coups de poing et de pied alors que l’homme de 59 ans était à terre sur le trottoir. Ils n’étaient que deux à cet endroit précis. La victime a eu le nez et deux côtes fracturées.
Retour sur les faits
Le décès de Guy Tamaï a été constaté vers 23 h, le 5 juin 2014, par les secours après avoir tenté en vain de le réanimer. Selon les premiers éléments de l’enquête, une bagarre aurait éclaté aux environs de 22 heures, 22h30 pour un différent anodin sur fond d’alcool et après plusieurs heures passées à table dans un restaurant de la baie de l’Orphelinat.Un repas de victoire qui dégénère
A l’issue de l’élection du gouvernement jeudi au Congrès, plusieurs personnalités politiques ainsi que des collaborateurs décident d’aller déjeuner dans un même restaurant, baie de l’Orphelinat.
Un premier groupe de personnes aurait quitté les lieux en milieu d’après midi. D’autres personnalités et collaborateurs arrivent au restaurant vers 15 heures pour s’attabler. A l’issue de ce repas qui dure jusqu’en milieu de soirée, plusieurs hommes dont la victime Guy Tamaï sortent sur le trottoir, visiblement très alcoolisés.
C’est là que la bagarre aurait éclaté.
Motif de la colère de l'accusé
Des reproches vis-à-vis des femmes et une non participation au règlement de la note de restaurant, voilà ce qui a provoqué la colère de Seleone Tuulaki, membre du RDO contre Guy Tamai, proche de l’UPM, 2 des 4 composantes du FLNKS.
La partie civile : la famille de Guy Tamaï
La famille de la victime sera représentée par maître Serge Berquet. Il évoquera certainement le fils Tamaï, un jeune policier qui s’est donné la mort le 14 janvier 2015 après s’être recueilli une dernière fois sur la tombe de son père.