Pour un peu plus de 200 élèves du primaire, pendant le confinement, l'école continue. Leurs parents exercent des professions dites prioritaires, dans la santé ou encore l'armée et ils peuvent s'ils le souhaitent, envoyer leurs enfants dans un des 5 établissements du Grand Nouméa réquisitionné.
Depuis mardi, l'école Frédéric Surleau, au centre-ville de Nouméa, accueille une cinquantaine d'enfants du primaire. Certains et certaines ne vivront pas le confinement en compagnie de leurs parents, ils reprennent donc le chemin de l'école. Un soulagement pour les parents aux professions dites prioritaires.
Pour nous c'est vraiment indispensable, on n'a pas de famille ici, et vu qu'on est tous les deux médecins, on n'avait pas trop le choix.
Une nouvelle organisation
Chaque enfant est accueilli de façon individuelle et les consignes spéciales Covid-19 sont tout de suite appliquées, comme le lavage indispensable des mains. "On passe une bonne partie de la journée à faire respecter les gestes d'hygiène, parce que chez les enfants, la distanciation sociale est compliquée" explique Isabelle Passaquin, la directrice de l'école.
Nouvelle organisation dans l'école donc : les classes sont organisées par groupe d'âge, avec pas plus de 8 à 10 élèves par classe et les activités doivent être adaptées selon les âges. Directrice, enseignantes, assistantes maternelles... toutes sont volontaires pour assurer cette continuité pédagogique.
Le reportage de Bernard Lassauce et Claude Lindor.
Pour les parents aux professions "prioritaires"