Attaque criminelle à Nice le 14 juillet 2016

Une "attaque criminelle de grande ampleur" a fait "plusieurs dizaines, peut-être une trentaine de morts" à Nice jeudi soir après qu'un camion blanc, dont le chauffeur a été abattu, a foncé dans la foule sur la Promenade des Anglais, a déclaré le sous-préfet des Alpes-Maritimes.
L'attaque, survenue au moment où avait lieu le feu d'artifice du 14 juillet, a fait "peut-être une centaine de blessés", a ajouté Sébastien Humbert, le sous-préfet des Alpes maritimes. La préfecture avait auparavant évoqué une attaque "terroriste", et conseillé aux habitants de la ville de rester cloîtrés. Le conducteur du camion blanc qui a foncé dans la foule a été abattu. 
 

Hashtag #PortesOuvertesNice sur Twitter, et le Safety Check sur Facebook

Si vous êtes à Nice et que vous cherchez un refuge dans l'urgence, les réseaux sociaux peuvent vous aider. De son côté, Facebook a activé son Safety Check : utilisez-le de préférence pour éviter de saturer les réseaux téléphoniques.
Si vous cherchez un refuge pour vous abriter à Nice alors que la préfecture a demandé aux gens de rester chez eux, suivez le hashtag #PortesOuvertesNice sur Twitter.



 

Cellule de crise

Le président François Hollande, qui se trouvait à Avignon, rentre à Paris, où il se rendra directement à la cellule de crise mise en place au ministère de l'Intérieur, a indiqué l'Elysée à l'AFP. "Le président s'est entretenu avec le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Il rentre à Paris et se rendra directement place Beauvau à la cellule de crise", a-t-on précisé de même source.

Aucune prise d'otage

Aucune prise d'otage n'a suivi l'attaque au camion qui a eu lieu jeudi soir sur la Promenade des Anglais à Nice, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, infirmant de nombreuses rumeurs qui ont suivi l'attentat.
                  
"Un individu aurait foncé avec un camion dans la foule. Il a été neutralisé par la police, il est mort", a confirmé à l'AFP Pierre-Henry Brandet.
"Des investigations sont menées à l'heure actuelle pour savoir si l'individu a agi seul ou s'il a bénéficié de complices qui auraient pris la fuite, raison pour laquelle il est préférable que les gens restent chez eux", a-t-il poursuivi.
 
 

Premières réactions

Face à l'horreur de cette attaque, des politiques d'Outre-mer ont très rapidement réagi. Karine Claireaux, sénatrice de Saint-Pierre et Miquelon, Hélène Geoffroy, secrétaire d'Etat à la ville, Ericka Bareigts, secrétaire d'Etat à l'égalité réelle et Samia Badat-Karam, adjointe au maire du 16e à Paris, ont fait part de leur immense douleur en ce 14 juillet endeuillé par ces dizaines de morts.