Le week-end dernier, un afflux massif de physalies, semblables à des méduses à filaments bleus, a fait en Australie plus de 3500 victimes. Pas d'«invasion» comparable en Nouvelle-Calédonie, mais la présence de ces organismes a été observée à Nouméa. Prudence!
C’est une colonie de polypes qu’on appelle ailleurs galère portugaise ou vessie de mer, semblable à des méduses à filaments bleues: la mairie de Nouméa a signalé mardi que des physalies ont été observées sur le littoral de la capitale, notamment à la plage de Magenta.
Rincer la zone irritée avec du vinaigre pour désactiver le poison des filaments, les brûlures devraient s’estomper d’elles-mêmes;
Enlever ensuite les filaments avec une pince à épiler, et surtout pas avec les mains;
Ne pas se badigeonner avec autre chose, comme du sable ou de l’eau de mer.
Le reportage d'Erik Dufour et Michel Marin.
Venin dangereux
Or elles portent un venin non seulement très douloureux, mais dangereux pour l’être humain, et restent venimeuses même mortes, échouées ou en partie sèches. Il faut les signaler, éviter de se baigner là où leur présence est repérée, ne pas les toucher. Et en cas de contact, suivre les recommandations des services sanitaires.Conseils de base
Ne faut pas frotter la brûlure;Rincer la zone irritée avec du vinaigre pour désactiver le poison des filaments, les brûlures devraient s’estomper d’elles-mêmes;
Enlever ensuite les filaments avec une pince à épiler, et surtout pas avec les mains;
Ne pas se badigeonner avec autre chose, comme du sable ou de l’eau de mer.
«Invasion» en Australie
Un tel appel à la vigilance intervient alors que le week-end dernier, ces physalies appelées «blue-bottles» chez nos voisins anglo-saxons ont «piqué» plus de 3500 personnes dans le Nord-Est de l'Australie. Une «invasion» qui a entraîné la fermeture à la baignade d'au moins quatre plages.Le reportage d'Erik Dufour et Michel Marin.