Au Jardin des parents : un espace de parole pour les familles

Un bébé hospitalisé, l’expérience peut être traumatisante pour le nourrisson comme pour le papa et la maman. « Au Jardin des parents » proposait une rencontre samedi matin. Les familles ont pu échanger, tout en évoquant les points à améliorer en matière de prise en charge hospitalière.

L’accouchement de Laurine ne s’est pas du tout déroulé comme elle l’avait prévu. A peine née, sa petite Lyla est transférée de la clinique Kuindo-Magnin au service de néonatalogie du Médipôle. Elle passera une semaine à l’hôpital avec sa fille. "En néo nat, il n'y a pas de lit. Ce ne sont que des box, en fait il y a juste une chaise. J'avais accouché depuis quelques heures, du coup j'avais des œdèmes aux jambes et aux pieds. Mon compagnon a fait deux nuits comme ça et moi une seule au final. La troisième nuit, une sage-femme nous a dit qu'ils avaient des matelas."

Charline est maman d’un petit Tiago. Il a été deux fois hospitalisé en urgence. "Un parent qui accompagne son enfant en hospitalisation n'a pas le droit à un plateau repas, même quand on est une mère qui allaite le bébé." Un accompagnement psychologique existe mais il n’est pas proposé spontanément aux parents d’enfants hospitalisés.

Se sentir moins seul

C’est la première fois qu’une thématique était proposée pour ce café-parents. Organisé un samedi sur deux à Tuband, c’est avant tout un espace de convivialité et d’échange. "Ils peuvent parler à cœur ouvert de toutes leurs émotions et de ce qu'ils ressentent. On se sent beaucoup moins seul quand on en parle", assure Adélie Vivier, maman et membre de l’association.

Le reportage complet de Coralie Cochin :

CAFE DES PARENTS

 

« Au Jardin des parents » compte près d'une centaine d’adhérents, qui ont accès gratuitement aux animations de l’association. Créée en 2018 par deux sages-femmes, cette association s’inspire d’une initiative développée en métropole. Elle regroupe des professionnels de santé mais aussi et surtout des parents de jeunes enfants. 

Les précisions de Marine Annonier, maman bénévole de l’association