Une demande en berne la semaine dernière et des stocks mondiaux encore abondants sans oublier des risques protectionnistes. Lundi, le cours du nickel cherchait des raisons de progresser. Il n'en a pas trouvé.
Les Etats-Unis ont refusé que les ministres des Finances et autres banquiers centraux répètent dans leur communiqué officiel leur engagement à lutter contre le protectionnisme. Les membres du G20 n’ont pas trouvé de terrain d’entente sur le libre-échange et le commerce international. Un mauvais signe pour les matières premières et pour la bourse des métaux de Londres (LME).
« Les investisseurs et donc les cours du nickel restent marqués par les nouvelles décevantes des Philippines et de l’Indonésie. Les livraisons de nickel vont augmenter sur le marché mondial, c’est ce que l’on retient » précise Robin Bhar de la Société Générale à La1ere.fr.
Pessimisme
Les cours des métaux de base évoluaient en baisse lundi 20 mars à Londres. Pas de bonne nouvelle à l'horizon mais un rappel. La semaine dernière, la demande de nickel au LME a été la plus faible depuis le 30 janvier. À la City, les positions courtes, spéculatives et baissières sont dominantes. Les stocks mondiaux ? Alimentés par les flux de production et vidés par les flux de consommation, ils ne baissent encore que trop lentement (-0,17 %) vendredi dernier.« Les investisseurs et donc les cours du nickel restent marqués par les nouvelles décevantes des Philippines et de l’Indonésie. Les livraisons de nickel vont augmenter sur le marché mondial, c’est ce que l’on retient » précise Robin Bhar de la Société Générale à La1ere.fr.