D’abord joueuse, puis arbitre, Aurélie Viarouge s’investit aussi au niveau de la commission d’arbitrage à la Fédération calédonienne de football. Elle encourage les Calédoniennes à se lancer dans l’arbitrage.
William Lecren (CM) •
Une femme peut tout à fait arbitrer un match masculin. C’est le cas d’Aurélie Viarouge, 37 ans, qui officie dans le championnat fédéral calédonien de football.
Arbitre expérimentée, elle a déjà officié en Métropole à plusieurs matchs de niveau national ou régional. Si la féminisation du corps arbitral est largement souhaitée, les femmes restent minoritaires à officier sur le territoire. Elles sont actuellement que deux en Super Ligue.
« En Métropole maintenant, ça se développe, mais ça ne fait que trois, quatre ans, depuis qu’il y a une arbitre féminine en ligue 1, et qui a fait la coupe du monde féminine aussi. Donc c’est pas spécifique à la Nouvelle-Calédonie, c’est vraiment général » explique Aurélie Viarouge. « Il faut faire vraiment une découverte et une présentation du rôle de l’arbitre, et beaucoup d’échanges. Il ne faut pas qu’elles aient peur de prendre cette responsabilité ».