Un nouveau récif corallien a été découvert par des chercheurs australiens, à proximité de la Grande Barrière de Corail. De nouvelles espèces ont aussi été rencontrées. Ce récif serait en très bonne santé, contrairement à sa grande voisine qui a perdu une partie de ses coraux.
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C'est un récif plus grand que la Tour Eiffel, la tour de Sydney, ou même l'Empire State Building. Des scientifiques australiens, l'ont découvert à 6km au large de la grande barrière de corail, dont ils cartographiaient le secteur nord à bord du navire Falkor du Schmidt Ocean Institute américain (Palo Alto, Californie). Une première depuis 120 ans comme l’explique Robin Beaman, le chef d'expédition de l’Université James Cook (Cairns Australie) :
« Il y a sept récifs détachés (de la grande barrière), qui ont été cartographiés à la fin des années 1800. Nous pouvons les voir sur de vieilles cartes marines. Mais rien n'indiquait que ce récif de 500 mètres de haut, nouvellement découvert, existait, jusqu'à ce que nous y arrivions… »
La base du récif est large d'un kilomètre et demi.
« Nous avons plutôt vu une communauté florissante de récifs coralliens et d'éponges, probablement plus de poissons que lors de toutes les autres plongées du robot. Une véritable tempête de poissons au sommet. »
« Nous avons trouvé de nouvelles espèces de poissons, de nouvelles espèces de coraux noirs, nous avons prélevé des échantillons avec le robot, car il a une main. »
Les nouvelles espèces trouvées ouvrent des perspectives pour de prochains travaux scientifiques. De même bien sûr que le récif, qui semble être la découverte majeure (et dont l’étude ne fait que commencer). L’expédition se poursuit jusqu’au 17 novembre prochain.
Les scientifiques avaient notamment filmé, en mars dernier, un siphonophore géant long de près de 46 mètres. Les siphonophores sont formés de milliers (de millions en l’occurrence), de petits animaux clonés, enchaînés, avec un rôle précis pour chaque partie de cette sorte de nouveau corps.
Ressemblant à une immense guirlande lumineuse ce spécimen serait la plus longue créature jamais mesurée.
Le reportage de Bruno Sat :
« Il y a sept récifs détachés (de la grande barrière), qui ont été cartographiés à la fin des années 1800. Nous pouvons les voir sur de vieilles cartes marines. Mais rien n'indiquait que ce récif de 500 mètres de haut, nouvellement découvert, existait, jusqu'à ce que nous y arrivions… »
La base du récif est large d'un kilomètre et demi.
Un récif en bonne santé
Vieux de 20 millions d'années, le récif semble très sain. Ses coraux n'auraient pas souffert de l'épisode de blanchiment qu'ont subi en grand nombre, ceux du Nord de la Grande Barrière en 2016. Ou alors il n'y en a guère de traces, selon ce que décrit le chef d’expédition :« Nous avons plutôt vu une communauté florissante de récifs coralliens et d'éponges, probablement plus de poissons que lors de toutes les autres plongées du robot. Une véritable tempête de poissons au sommet. »
À la différence de la Grande Barrière de Corail toute proche. Des observations à rapprocher d'une étude récente sur la Grande barrière voisine. Celle-ci, aurait perdu la moitié de ses coraux en 3 décennies. Longue de 2300 km, elle a été inscrite au Patrimoine Mondial par l'UNESCO. C'est l'écosystème de récifs coralliens le plus étendu, et le plus spectaculaire de la planète.
Une expédition source de nombreuses découvertes
Mais outre la cartographie, les chercheurs, qui utilisent SuBastian, un robot sous-marin, ont déjà effectué d’autres découvertes que Robin Beaman énumère :« Nous avons trouvé de nouvelles espèces de poissons, de nouvelles espèces de coraux noirs, nous avons prélevé des échantillons avec le robot, car il a une main. »
Les nouvelles espèces trouvées ouvrent des perspectives pour de prochains travaux scientifiques. De même bien sûr que le récif, qui semble être la découverte majeure (et dont l’étude ne fait que commencer). L’expédition se poursuit jusqu’au 17 novembre prochain.
Les autres découvertes du Schmidt Ocean Institute au large de l’Australie :
Une année australienne riche en trouvailles, en tout cas, pour le Schmidt Ocean Institute. Un organisme à but non lucratif fondé en 2009 par Eric Schmidt, ancien patron de Google, et Wendy, son épouse. Plus tôt dans l’année, une autre mission embarquée sur le Falkor avait notamment découvert une trentaine d’espèces, souvent en profondeur, près des côtes occidentales de l’île continent. Toujours avec l’aide du robot SuBastian.Les scientifiques avaient notamment filmé, en mars dernier, un siphonophore géant long de près de 46 mètres. Les siphonophores sont formés de milliers (de millions en l’occurrence), de petits animaux clonés, enchaînés, avec un rôle précis pour chaque partie de cette sorte de nouveau corps.
Ressemblant à une immense guirlande lumineuse ce spécimen serait la plus longue créature jamais mesurée.
Le reportage de Bruno Sat :