En Australie et en Indonésie, opérations dans le fer, le cuivre et le nickel

Malgré les tensions commerciales persistantes avec les Etats-Unis mais aussi des négociations salariales tendues et des risques de grève dans l’industrie du cuivre au Chili, les marchés mondiaux des matières premières font preuve de résilience.
 
Rio Tinto estime que sa production annuelle de minerai de fer se situera dans le haut de sa prévision, qui varie de 330 à 340 millions de tonnes grâce à une meilleure productivité et à moins de perturbations d'ordre météorologiques observées durant le deuxième trimestre par rapport à l'an passé.

Au deuxième trimestre clos le 30 juin, le groupe minier anglo-australien a produit 88,5 millions de tonnes de minerai de fer en Australie contre 77,7 millions de tonnes au deuxième trimestre 2017, soit une hausse de 14 %.

Rio Tinto a confirmé récemment la vente de sa participation de 40 % dans la deuxième mine de cuivre mondiale. Grasberg, le méga-complexe indonésien à ciel ouvert, qui est aussi la première mine d’or mondiale, a été vendu pour 3,5 milliards de dollars, à l'indonésien PT Inalum. L’agence Reuters indique que la production mondiale de cuivre du groupe minier a bondi de 26 %. Rio Tinto emploie plus de 20 000 personnes en Australie.

En Indonésie encore, mais dans le secteur du nickel, le groupe brésilien Vale a indiqué que sa production avait chuté de 6 % au deuxième trimestre pour se situer à 18 900 tonnes en raison principalement d’un retard dans les opérations de maintenance. « Vale espère néanmoins atteindre son objectif de 77 000 tonnes de mattes de nickel en 2018 » souligne une note d’analyse du négociant londonien Marex Spectron.