Australie : la raffinerie de Queensland Nickel pourrait fermer rapidement.

Deux acteurs majeurs du dossier : Clive Palmer et Curtis Pitt, le ministre de l'Économie du Queensland.
En Australie, la raffinerie de nickel de Yabulu, dans le Queensland, pourrait fermer dès lundi prochain. Selon son administrateur judiciaire, Queensland Nickel n'arrive plus à se faire livrer du minerai calédonien.
L'entreprise de Clive Palmer est en péril depuis plusieurs semaines, mais ce manque d'approvisionnement en minerai est la cause principale des derniers déboires de Queensland Nickel, selon l'administrateur judiciaire, FTI Consulting.
 
Queensland Nickel a déjà commencé à mettre ses activités sur pause. Et la liquidation de l'entreprise pourrait suivre très prochainement. Pour éviter ça, l'administrateur chargé de diriger l'entreprise en difficulté se tourne vers les autorités : il demande au gouvernement du Queensland de se porter garant pour un prêt de 10 millions de dollars.
 
Pour le moment, aucune solution n'a été trouvée, les autorités locales et le gouvernement fédéral ne cessent de se renvoyer la balle.
 
Première étape : le ministre de l'Économie du Queensland, Curtis Pitt, appelle à l'aide le ministre fédéral, Scott Morrison. 
 
Le ministre australien répond que « le gouvernement fédéral compatit avec les employés de Queensland Nickel. Nous examinerons évidemment toute question qui serait posée au gouvernement, mais nous signalons tout de même que c'est un problème qui concerne le gouvernement du Queensland. »
 
C'est alors la Première de l'État du Queensland, Annastacia Palaszczuk, qui relance : « Il faut que le gouvernement fédéral soit clair : quel est son engagement vis-à-vis de Towsnville et de sa main d'œuvre ? On doit aussi connaître l'engagement de Clive Palmer. »
 
Ce dernier contente de dire qu'il n'est pas impliqué. « C'est l'administrateur qui a tout le pouvoir », souligne le millionnaire.
 
Depuis la mi-janvier, Queensland Nickel s'est, en effet, placée volontairement en redressement judiciaire. Peu avant, 237 employés de la raffinerie avaient été renvoyés. 550 personnes travaillent toujours sur le site de Yabulu.