L'incertitude demeure en Australie. Aucun des deux grands partis n'a réussi à obtenir de majorité pour former un gouvernement. Il faudra attendre le dépouillement des bulletins envoyés par la poste pour être fixé.
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Les australiens font durer le suspense : plus de 20% des votes n'ont pas encore été pris en compte et le dépouillement reprend aujourd'hui mardi.
Lundi a été consacré à vérifier l'identité des personnes qui ont choisi de voter par correspondance. Un processus long et fastidieux, surtout que cela concerne environ trois millions de bulletins, selon la commission électorale.
Le parti Libéral s'accroche à l'espoir de voir ces votes lui revenir. Pour le moment, le parti de Malcolm Turnbull et ses alliés nationaux ont remporté 68 sièges à la Chambre des représentants ; il leur manque 8 sièges pour obtenir la majorité. C'est faisable, veut croire Scott Ryan, du parti Libéral :
« Je pense qu'on a de bonnes chances. Les votes par correspondance sont un peu plus stables que les votes déposés dans l'urne le jour de l'élection, et traditionnellement, cela réussit bien à la coalition. Si on regarde les résultats du dernier scrutin, c'était plus qu'assez pour prendre la tête dans toutes ces circonscriptions. »
Mais les Libéraux le savent, même en cas de victoire, la majorité sera trop faible, il faudra composer avec des élus indépendants. Les tractations ont donc déjà commencé et le parti travailliste négocie, lui aussi. Avec 67 sièges, pour le moment, le principal parti d'opposition espère toujours pouvoir prendre la tête et former un gouvernement.
Le député écologiste Adam Bandt a été réélu, à Melbourne. Pourrait-il se ranger du côté travailliste ? Le chef de file de l'opposition, Bill Shorten, affirme que ce n'est pas à l'ordre du jour :
« On va tenir parole. On ne formera pas de coalition avec les Verts. Ils comprennent cela. Et comme plusieurs indépendants l'ont souligné, ils ont aussi leurs problèmes. Mais il est clair que nous sommes déterminés à faire en sorte que ce 45e Parlement puisse fonctionner. »
Si le député indépendant Nick Xenophon se dit prêt à passer un accord avec l'un ou l'autre camp, beaucoup d'élus sans étiquette s'y refusent. C'est le cas d'Emily Bourke, députée du Victoria :
« On a clairement retenu la leçon de 2010 et de 2013, on a vu ce qui est arrivé aux gens qui ont passé des accords avec des partis. Je me suis engagée auprès des électeurs de ma circonscription d'Indi à voter chaque texte en fonction de sa valeur, de mon avis personnel et de mes valeurs morales, et ensuite de ce qu'il signifie pour les gens d'ici et pour tous les Australiens. »
On s'attend donc à ce que les partis nouent des alliances moins franches avec les députés indépendants, leur permettant de gouverner - les élus pourraient simplement promettre de ne pas participer à des motions de censure que pourrait déposer l'opposition, par exemple.
Lundi a été consacré à vérifier l'identité des personnes qui ont choisi de voter par correspondance. Un processus long et fastidieux, surtout que cela concerne environ trois millions de bulletins, selon la commission électorale.
Le parti Libéral s'accroche à l'espoir de voir ces votes lui revenir. Pour le moment, le parti de Malcolm Turnbull et ses alliés nationaux ont remporté 68 sièges à la Chambre des représentants ; il leur manque 8 sièges pour obtenir la majorité. C'est faisable, veut croire Scott Ryan, du parti Libéral :
« Je pense qu'on a de bonnes chances. Les votes par correspondance sont un peu plus stables que les votes déposés dans l'urne le jour de l'élection, et traditionnellement, cela réussit bien à la coalition. Si on regarde les résultats du dernier scrutin, c'était plus qu'assez pour prendre la tête dans toutes ces circonscriptions. »
Mais les Libéraux le savent, même en cas de victoire, la majorité sera trop faible, il faudra composer avec des élus indépendants. Les tractations ont donc déjà commencé et le parti travailliste négocie, lui aussi. Avec 67 sièges, pour le moment, le principal parti d'opposition espère toujours pouvoir prendre la tête et former un gouvernement.
Le député écologiste Adam Bandt a été réélu, à Melbourne. Pourrait-il se ranger du côté travailliste ? Le chef de file de l'opposition, Bill Shorten, affirme que ce n'est pas à l'ordre du jour :
« On va tenir parole. On ne formera pas de coalition avec les Verts. Ils comprennent cela. Et comme plusieurs indépendants l'ont souligné, ils ont aussi leurs problèmes. Mais il est clair que nous sommes déterminés à faire en sorte que ce 45e Parlement puisse fonctionner. »
Si le député indépendant Nick Xenophon se dit prêt à passer un accord avec l'un ou l'autre camp, beaucoup d'élus sans étiquette s'y refusent. C'est le cas d'Emily Bourke, députée du Victoria :
« On a clairement retenu la leçon de 2010 et de 2013, on a vu ce qui est arrivé aux gens qui ont passé des accords avec des partis. Je me suis engagée auprès des électeurs de ma circonscription d'Indi à voter chaque texte en fonction de sa valeur, de mon avis personnel et de mes valeurs morales, et ensuite de ce qu'il signifie pour les gens d'ici et pour tous les Australiens. »
On s'attend donc à ce que les partis nouent des alliances moins franches avec les députés indépendants, leur permettant de gouverner - les élus pourraient simplement promettre de ne pas participer à des motions de censure que pourrait déposer l'opposition, par exemple.