Autisme : des projets personnalisés pour une meilleure intégration sociale

Parce que tous les enfants autistes n’ont pas le même profil, les prises en charge sont réalisées sur mesure. Gros plan sur l’ISA, l’Institut Spécialisé Autisme, situé à Robinson.
 
Si l’on ne connaît pas le nombre exact de personnes autistes, l’ISA, l’Institut Spécialisé Autisme accueille aujourd’hui 47 enfants. Cet établissement géré par l’association Les lucioles a ouvert il y a quatre ans et comporte trois structures : un établissement thérapeutique éducatif et pédagogique spécialisé, un lieu de séjour temporaire et un service d’éducation et de soins spécialisés à domicile (SESSAD).

« Nous sommes plusieurs en Nouvelle-Calédonie à pouvoir accompagner des enfants et des adultes autistes. En province Nord et en province des îles il y a également des pedo psychiatres qui interviennent. C’est une prise en charge globale, elle est encadrée par un éducateur spécialisé, un moniteur et une auxiliaire de vie sociale et l’enfant a un planning personnalisé. » précise Virginie Dubourg, Directrice de l’institut spécialisé autisme.
 

Une prise en charge totale


Le travail est réalisé en étroite collaboration avec les familles, indispensable au bien être de chaque enfant, porteur de projet personnalisé. Au SESSAD, la prise en charge globale comprend un service de soins et d’éducation spécialisés à domicile. En dehors des repas du midi, les parents n’ont rien à débourser.
 

De jeunes autistes intégrés dans l’univers professionnel  


Au 1er septembre, l’Institut Spécialisé Autisme pourra accueillir 10 enfants de plus, ce qui portera à 57 le nombre total de jeunes autistes accompagnés par l’institut. « Actuellement, nous avons deux jeunes en projet préprofessionnel dont une jeune fille qui est chez un vétérinaire. Notre objectif est d’assurer son accompagnement. » ajoute Virginie Dubourg. 

Trois spécialistes vont partager leur expérience et former le personnel d’ISA pendant une semaine. La conférence gratuite sur le trouble du spectre autistique et anxiété se tient ce mardi à 18h30 au Centre culturel du Mont-Dore.

Le reportage de Karine Arroyo et Carawiane Carawiane  
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