La Nouvelle-Calédonie vient de dire ouvertement que le sens de l’histoire, c’est bien l’accession à la pleine souveraineté et à l’indépendance, pas le maintien au sein de la République
Les indépendantistes pour un 3ème référendum
Le discours n’est pas très différent dans la bouche du président du Congrès, Roch Wamytan, de l'Union calédonienne. Il s’agit en fait d’aller au bout de l’Accord de Nouméa « et du 3ème référendum ». « On n’est pas dans le cadre d’une solution consensuelle telle que nous l’avons connue dans les années 90 et qui a abouti à l’Accord de Nouméa. Mais par contre, c’est important de discuter pour échanger nos projets. »Une solution pourra-t-elle émerger de ces discussions ? « J’en sais trop rien, reconnaît Roch Wamytan, qui considère néanmoins qu' « à l’issue de ce référendum, le lendemain, on aura déjà avancé dans le cadre des discussions générales, Etat, indépendantistes et non indépendantistes ».
On n’est pas dans le cadre d’une solution consensuelle telle que nous l’avons connue dans les années 90 et qui a abouti à l’Accord de Nouméa.
Les loyalistes favorables à une solution alternative
Eviter ce 3ème référendum, c’est devenu l’objectif dans le camp d’un Non, qui recule. En privilégiant cette fois le dialogue. « Si 3ème référendum il y a, il se fera dans une tension extrême, avec une absence de perspectives à offrir aux Calédoniens derrière », pronostique Sonia Backès pour le groupe les Loyalistes.« Quand on est élus, on l’est pour servir nos électeurs… Et les gens qui nous ont fait confiance veulent la paix et qu’on arrive à trouver une solution. Notre responsabilité, c’est de chercher cette solution, de tout faire pour la trouver, et le rôle de l’Etat, c’est d’être facilitateur. »
Les gens qui nous ont fait confiance veulent la paix et qu’on arrive à trouver une solution
Montrons aux Calédoniens que, quelles que soient nos sensibilités, on a vraiment tous envie de discuter d’un projet qui pourrait fédérer pour l’avenir des Calédoniens.