Ils composent la "cellule de coordination des actions de terrain des nationalistes": l'USTKE (l'Union syndicale des travailleurs kanak et exploités), la CNTP (Confédération nationale des travailleurs du Pacifique), l'Union calédonienne, le parti travailliste, le MOI (Mouvement des océaniens indépendantistes) ou encore la dynamique autochtone.
Un regroupement nouvellement créé dans le but de mener des opérations de sensibilisation à leur combat. "C'est une façon de remobiliser les structures politiques, syndicales et associatives sur le terrain", précise André Forrest de l'USTKE. Ainsi, un appel a été lancé aux militants et sympathisants afin de participer à une marche pacifique, ce vendredi, à Nouméa. "L'idée est de dire que ce beau pays, il faut continuer à le construire ensemble", explique Christian Tein, commissaire général de l'Union calédonienne.
"L' État a fait la sourde oreille "
Autre point abordé lors de cette réunion, le projet d'accord proposé par l'État dans le fameux document martyr. Selon les indépendantistes, l'État ne prendrait pas en considération leurs propositions. "L'État a fait la sourde oreille et c'est pas faute d'avoir participé à un certain nombre de discussions, notamment lors de comités des signataires," précise Christian Tein. Et d'ajouter, "on rappelle l'engagement que l'on a tous pris, dans le cadre de la paix dans ce pays, qui a permis le développement ces vingt dernières années. Mais on se rend compte que dans le document de l'État, on est loin du compte. Et nous, on n'a pas fait tout ce chemin pour nous renvoyer dans le corner."
La question de la dignité du peuple kanak est beaucoup plus importante que les questions économiques.
André Forrest
A noter l'absence du Palika et de l'UPM à cette réunion, mais ces composantes du FLNKS devraient en revanche prendre part aux trilatérales avec les ministres Darmanin, Le Maire et Lecornu ainsi que des représentants des partis loyalistes. Parallèlement, une rencontre aura lieu demain avec une délégation de l'UC.