L'Ayers Rock bientôt interdit d'accès

En Australie, les visiteurs ne pourront plus, à compter d’octobre 2019, grimper sur le mont Uluru, le fameux rocher du cœur du désert australien.
Aussi appelé "Ayers Rock", ce rocher est considéré comme sacré dans la culture aborigène.
Il est l’un des emblèmes de l’Australie et d’ici 2 ans, il ne sera plus question de l’escalader. Le conseil d’administration du parc national d’Uluru-Kata vient d’accéder à la requête des aborigènes Anangu.

Respecter la culture Aborigène
Depuis des décennies, ces derniers réclamaient l’interdiction de l’ascension de ce rocher sacré, appelé aussi Ayers Rock, qu’ils vénèrent depuis des milliers d’années.
"C'est un lieu extrêmement important, pas une cour de récréation ou un parc à thème comme Disneyland » a expliqué Sammy Wilson, le président du conseil d'administration.
La propriété d’Uluru a été rétrocédée par le gouvernement australien aux aborigènes de la région en 1985.  Mais un bail d’exploitation de 99 ans avait été accordé à l’agence des parcs nationaux.

Le site reste ouvert 
Les touristes seront toujours les bienvenus autour du site, mais plus question à partir du 26 octobre 2019 de s’aventurer sur les flancs d’Uluru. La date a été choisie pour marquer le 34ème anniversaire de la rétrocession aux aborigènes.
Environ 300 000 visiteurs s’y rendent chaque année.

Dans les années 90, les ¾ d’entre eux escaladaient le rocher de 348 m de haut, mais ce chiffre serait tombé à 16 % dans la dernière décennie.
On dénombre 30 morts sur Uluru depuis son ouverture au public.

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