L'échec de Sonia Backès, présidente de la province Sud, Loyaliste, et de Pierre Frogier, sénateur sortant du Rassemblement, expliqué aux militants et plus largement à la population. Une centaine de personnes s'est réunie pour entendre les leaders non indépendantistes et particulièrement les Loyalistes, ce lundi soir à La Foa, au lendemain des sénatoriales.
"Pour les militants, c’est un hold-up. Les Calédoniens ont dit trois fois non et on porte quelqu’un qui ne va pas porter la voie de ceux qui souhaitent rester dans la République", analyse Gil Brial. Mais pour le porte-parole du mouvement, qui était suppléant de Sonia Backès, la responsabilité est peut-être partagée. "Certainement que nous aussi on a fait des erreurs, il faut le reconnaître et y remédier."
Ce sont les indépendantistes qui ont élu un sénateur indépendantiste le 24 septembre et qui ont fait élire un des leurs…
Gil Brial porte-parole des Loyalistes
"Ça va compliquer le travail de dégel du corps électoral mais ce n'est pas grave, on va continuer le combat qui est le nôtre", relativise-t-il.
Retrouvez l'interview de Gil Brial, interrogé par Dave Wahéo-Hnasson et Christian Favennec :
La majorité des militants présents est venue chercher des réponses. Comprendre pourquoi le ticket Backès-Frogier a été battu. La réunion était programmée depuis une dizaine de jours. Le dénouement n'est pas celui attendu...
Chloé Moglia et Jean-Louis Darras, militants Loyalistes, interrogés par Dave Wahéo Hnasson et Christian Favennec :