Bilan très mitigé de la qualité de l'air en Nouvelle-Calédonie en 2017

Comme chaque année, Scal Air publie son rapport d’activité sur la qualité de l’air en Nouvelle-Calédonie. En 2017, le constat de ces données n’est ni alarmant ni encourageant.
 
Mesurer la qualité de l’air, la surveiller puis en informer le public sont les missions premières de Scal Air qui vient de publier ses données pour 2017. L’an dernier, Nouméa a vécu une légère embellie sur le front des épisodes de pollution par rapport à 2016. Une vingtaine de dépassements de seuil de dioxyde de souffre, un gaz émis lors de combustions de matières fossiles, ont été enregistrés.
 
 

Moins de pollution chronique mais davantage de pics


Selon Alexandra Malaval, directrice de Scal Air, la capitale est régulièrement exposée à des pics de poussières même si les valeurs annuelles sur l’ensemble des polluants qui sont suivis en continu restent stables. « Sur la ville, on a une pollution qui est davantage de pointe que chronique. Par contre, on a souvent des épisodes de pollution au dioxyde de souffre et aux poussières. En avril 2017, le cyclone Cook a notamment provoqué un dépassement des seuils d’alerte »


Les poussières en hausse


Toujours sur la capitale, en 2017, les poussières fines ont franchi plus de cinq fois le seuil recommandé. Il s’agit des résidus issus des activités industrielles mais aussi du trafic ou des feux. Les quartiers les plus touchés sont ceux de la Vallée du tir et de Montravel.

Dans le sud, la station Scal Air installée au sein de l’usine Valé, les relevés de dioxyde de souffre sont en très nette augmentation. La qualité de l’air y a même été mauvaise.

Le reportage d'Isabelle Braouet et José Solia 
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