Après l’accident industriel et la pollution survenus, fin août, dans les eaux de la baie bordant la raffinerie Ramu Nickel, la polémique se poursuit. Des boues acides, stockées au fond de l’océan, sont remontées à la surface. Un pipeline sous-marin est en cause.
Cette pollution résulterait du déversement ou de la remontée accidentelle, à la surface, d'au moins 80.000 litres de boues toxiques. La baie de Basamuk, 2500 kilomètres au nord-ouest de la Nouvelle-Calédonie, est bordée par une usine et une mine de nickel. L’usine n’utilise pas de sites de stockage de ses déchets miniers, elle a choisi un système permettant de stocker les boues minières au fond de l’océan après acheminement par un pipeline. Une dernière estimation, reprise par la presse australienne, fait état de 200.000 litres de boues rouges toxiques présentes aux abords de l’usine.
Enquête et inquiétude
Selon Alex Mojon, un expert en assainissement de l’environnement cité par l’agence Reuters, "la situation est alarmante, il existe des faits montrant que la direction de l’usine de Ramu n’a pas maitrisé ses déchets miniers, c’est alarmant." 28 échantillons, analysés par un laboratoire allemand présenteraient des niveaux élevés de contamination par les métaux lourds, poursuit Reuters citant un reportage de la chaîne de télévision locale EMTV Online.
Depuis l’accident industriel survenu au mois d’août, les villageois, les riverains auraient peur. L’un d’eux est décédé, le 8 octobre, après avoir mangé du poisson pêché dans la baie, à proximité de l'usine. Cependant, l'opérateur industriel chinois nie que la pollution a pu provoquer sa mort. Un haut responsable local a demandé une enquête post mortem.
Une autre enquête, conduite par l’Autorité de protection de la nature et de l’environnement (CEPA) de Papouasie-Nouvelle-Guinée devrait être publiée dans quelques semaines. Cependant, elle devra passer par le filtre de l’Autorité des ressources minérales du pays. "Pour le moment, nous ne pouvons pas commenter la situation" a précisé Jerry Garry, son président. Quoi qu’il en soit, une interdiction de la vente et de la consommation de poisson est en vigueur dans la région de Madang, dans l'attente de nouveaux tests scientifiques. Des dizaines de poissons morts et plusieurs dauphins ont été découverts sur les plages de la région.
Du nickel pour les batteries électriques chinoises
L’usine de Ramu a produit l'an dernier un volume record de 35.355 tonnes de nickel pur et de 3.275 tonnes de concentré de cobalt, selon Cobalt 27 Capital, une société canadienne qui détient une participation de 8,6 % dans le complexe industriel. L’industriel chinois MCC (MinMetals), a construit et exploite l'usine de Madang qui produit du sulfate de nickel. Un produit utilisé dans les batteries des véhicules électriques. L’usine de nickel de Ramu, un investissement de 2 milliards de dollars, est le premier investissement de la Chine en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Selon Alex Mojon, un expert en assainissement de l’environnement cité par l’agence Reuters, "la situation est alarmante, il existe des faits montrant que la direction de l’usine de Ramu n’a pas maitrisé ses déchets miniers, c’est alarmant." 28 échantillons, analysés par un laboratoire allemand présenteraient des niveaux élevés de contamination par les métaux lourds, poursuit Reuters citant un reportage de la chaîne de télévision locale EMTV Online.
Depuis l’accident industriel survenu au mois d’août, les villageois, les riverains auraient peur. L’un d’eux est décédé, le 8 octobre, après avoir mangé du poisson pêché dans la baie, à proximité de l'usine. Cependant, l'opérateur industriel chinois nie que la pollution a pu provoquer sa mort. Un haut responsable local a demandé une enquête post mortem.
Une autre enquête, conduite par l’Autorité de protection de la nature et de l’environnement (CEPA) de Papouasie-Nouvelle-Guinée devrait être publiée dans quelques semaines. Cependant, elle devra passer par le filtre de l’Autorité des ressources minérales du pays. "Pour le moment, nous ne pouvons pas commenter la situation" a précisé Jerry Garry, son président. Quoi qu’il en soit, une interdiction de la vente et de la consommation de poisson est en vigueur dans la région de Madang, dans l'attente de nouveaux tests scientifiques. Des dizaines de poissons morts et plusieurs dauphins ont été découverts sur les plages de la région.
Du nickel pour les batteries électriques chinoises
L’usine de Ramu a produit l'an dernier un volume record de 35.355 tonnes de nickel pur et de 3.275 tonnes de concentré de cobalt, selon Cobalt 27 Capital, une société canadienne qui détient une participation de 8,6 % dans le complexe industriel. L’industriel chinois MCC (MinMetals), a construit et exploite l'usine de Madang qui produit du sulfate de nickel. Un produit utilisé dans les batteries des véhicules électriques. L’usine de nickel de Ramu, un investissement de 2 milliards de dollars, est le premier investissement de la Chine en Papouasie-Nouvelle-Guinée.