Après les pluies diluviennes de ces derniers jours, les conséquences sur les exploitations agricoles se font ressentir. A Bourail, Garry Roy, a perdu la totalité de sa production de maïs.
Cédric Wakahugneme avec NG •
Plus de 3,5 hectares de maïs, entièrement perdus
Mardi, en l’espace de quelques heures, l’exploitation de Garry Roy, agriculteur bouraillais, a été totalement ensevelie par les inondations.
Ces eaux boueuses ont mis à raz-le-sol l’ensemble des épis.
« Les feuilles sont encore imbibées d’eaux », indique Garry Roy, exploitant agricole depuis 7ans, « dans 5 à 6 jours, ce sera entièrement pourri ». Le jeune agriculteur ne perd tout de même pas espoir.
Ce n’est pas la première fois que l’agriculteur de Bourail fait face à ces aléas climatiques. Il se remet tout juste des dernières inondations de juin. « C’était le 3 juin exactement lors de fortes pluies également », raconte Garry Roy, « nous avons perdu une grande partie de notre récolte. On a tout recommencé. On a déjà ramassé les squashs, les pommes de terres et la récolte du maïs était prévue pour la semaine prochaine ».
2 millions de pertes
Les pertes sont considérables surtout lorsqu’elles ont un impact sur le chiffre d’affaire (CA). « C’est vraiment un manque à gagner pour l’exploitation », déplore le jeune agriculteur, « sur ces 3,5 hectares, les pertes sont estimées à 2 millions de CA ».
Garry Roy a 10 jours pour alerter la CAMA : la Caisse d’Assurance Mutuelle et Agricole. Prochaine étape également pour le Bouraillais, le nettoyage de sa parcelle. Il prévoit de planter du sorgo avant la prochaine saison des pluies.