Les Bourses de la région Asie-Pacifique ont terminé lundi en recul, à l’exception de la Bourse de Sydney, alors que les inquiétudes restaient vives concernant l'évolution de la pandémie et faisaient déjà oublier les énormes plans de relance budgétaire annoncés notamment par les Etats-Unis.
L'indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé la séance en recul de 1,57% à 19.084,97 points, après avoir perdu plus de 4% en début de séance.
De son côté l'indice élargi Topix s'est contracté de 1,64% à 1.435,54 points. "L'ambiance du marché est restée morose sur la séance, en raison d'un yen fort, des prises de bénéfices", a commenté Shinichi Yamamoto, un courtier de Okasan Securities interrogé par l'AFP.
Vers un confinement drastique ?
La baisse à Tokyo a aussi été tirée par la fin des paiements de dividendes sur l'exercice fiscal 2019/20, qui s'achève mardi, ce qui a incité certains actionnaires à se séparer de titres après avoir touché leur dû, a ajouté M. Yamamoto. Les investisseurs au Japon redoutaient aussi l'éventualité d'un confinement drastique de Tokyo face à une recrudescence des cas de Covid-19 dans la région de la capitale ces derniers jours.
Chine, Australie
Du côté des Bourses chinoises, l'indice Hang Seng de Hong Kong a perdu 1,32% à 23.171,11 points alors qu'en Chine continentale, l'indice composite de Shanghai a reculé de 0,9% à 2.747,21 points. L'indice composite de Shenzhen a pour sa part lâché 2,11% à 1.657,55 points. En revanche, la Bourse de Sydney terminait en hausse de 7,00 % (S&P/ASX200) avec une progression notable des valeurs pharmaceutiques.
Du côté des valeurs
La plupart des secteurs d'activité sur le Nikkei ont fini dans le rouge, notamment les valeurs financières, les télécoms et les groupes pétroliers.
SONY
Le titre du fleuron japonais de l'électrique Sony se repliait de 3,79% à 6.434 yens. Vendredi le groupe a revu à la baisse ses objectifs 2019/20 à cause de la pandémie de Covid-19, sans toutefois donner de nouvelles prévisions chiffrées. Sony a aussi prévenu que la pandémie risquait de retarder la publication de ses résultats annuels, initialement prévue le 30 avril.
FUJIFILM
Les investisseurs se sont réfugiés sur l'action Fujifilm (+5,97% à 5.320 yens). Le Japon va intensifier la recherche clinique sur un médicament anti-grippal du groupe, Avigan (favipiravir) en vue de le faire approuver contre le coronavirus, a déclaré samedi le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Du côté des devises, du pétrole et du nickel
Vers 8H50 GMT le dollar s'échangeait pour 107,74 yens, contre 107,94 yens vendredi à 21H00 GMT. Le billet vert était cependant tombé plus bas face au yen en début de séance à Tokyo. La monnaie japonaise s'appréciait davantage face à l'euro, qui valait 119,43 yens contre120,26 yens vendredi. Par ailleurs la monnaie européenne faiblissait également vis-à-vis du dollar, à raison d'un euro pour 1,1085 dollar à 08H50 GMT, contre 1,1141 dollar vendredi à 21H00 GMT.
Les cours du pétrole, qui avaient déjà chuté d'environ 5% vendredi, continuaient de dégringoler lundi: vers 08H40 GMT le baril de brut américain WTI lâchait 5,72% à 20,28 dollars, et celui du baril de Brent de la mer du Nord perdait 8,82% à 22,73 dollars.
Lundi matin à Londres, le cours du nickel évoluait autour de 11.360 dollars la tonne, en baisse de 0,48 %, mais en hausse de 3,93 % sur 5 jours. Un communiqué du groupe Eramet a indiqué que la production métallurgique de nickel n’était pas affectée de façon significative, pour sa filiale SLN en Nouvelle-Calédonie, "le niveau des commandes (de ferronickel) reste globalement normal, notamment en Asie (…) les mines et les usines métallurgiques sont, à ce jour, en situation de fournir les volumes commandées".
De son côté l'indice élargi Topix s'est contracté de 1,64% à 1.435,54 points. "L'ambiance du marché est restée morose sur la séance, en raison d'un yen fort, des prises de bénéfices", a commenté Shinichi Yamamoto, un courtier de Okasan Securities interrogé par l'AFP.
Vers un confinement drastique ?
La baisse à Tokyo a aussi été tirée par la fin des paiements de dividendes sur l'exercice fiscal 2019/20, qui s'achève mardi, ce qui a incité certains actionnaires à se séparer de titres après avoir touché leur dû, a ajouté M. Yamamoto. Les investisseurs au Japon redoutaient aussi l'éventualité d'un confinement drastique de Tokyo face à une recrudescence des cas de Covid-19 dans la région de la capitale ces derniers jours.
Chine, Australie
Du côté des Bourses chinoises, l'indice Hang Seng de Hong Kong a perdu 1,32% à 23.171,11 points alors qu'en Chine continentale, l'indice composite de Shanghai a reculé de 0,9% à 2.747,21 points. L'indice composite de Shenzhen a pour sa part lâché 2,11% à 1.657,55 points. En revanche, la Bourse de Sydney terminait en hausse de 7,00 % (S&P/ASX200) avec une progression notable des valeurs pharmaceutiques.
Du côté des valeurs
La plupart des secteurs d'activité sur le Nikkei ont fini dans le rouge, notamment les valeurs financières, les télécoms et les groupes pétroliers.
SONY
Le titre du fleuron japonais de l'électrique Sony se repliait de 3,79% à 6.434 yens. Vendredi le groupe a revu à la baisse ses objectifs 2019/20 à cause de la pandémie de Covid-19, sans toutefois donner de nouvelles prévisions chiffrées. Sony a aussi prévenu que la pandémie risquait de retarder la publication de ses résultats annuels, initialement prévue le 30 avril.
FUJIFILM
Les investisseurs se sont réfugiés sur l'action Fujifilm (+5,97% à 5.320 yens). Le Japon va intensifier la recherche clinique sur un médicament anti-grippal du groupe, Avigan (favipiravir) en vue de le faire approuver contre le coronavirus, a déclaré samedi le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Du côté des devises, du pétrole et du nickel
Vers 8H50 GMT le dollar s'échangeait pour 107,74 yens, contre 107,94 yens vendredi à 21H00 GMT. Le billet vert était cependant tombé plus bas face au yen en début de séance à Tokyo. La monnaie japonaise s'appréciait davantage face à l'euro, qui valait 119,43 yens contre120,26 yens vendredi. Par ailleurs la monnaie européenne faiblissait également vis-à-vis du dollar, à raison d'un euro pour 1,1085 dollar à 08H50 GMT, contre 1,1141 dollar vendredi à 21H00 GMT.
Les cours du pétrole, qui avaient déjà chuté d'environ 5% vendredi, continuaient de dégringoler lundi: vers 08H40 GMT le baril de brut américain WTI lâchait 5,72% à 20,28 dollars, et celui du baril de Brent de la mer du Nord perdait 8,82% à 22,73 dollars.
Lundi matin à Londres, le cours du nickel évoluait autour de 11.360 dollars la tonne, en baisse de 0,48 %, mais en hausse de 3,93 % sur 5 jours. Un communiqué du groupe Eramet a indiqué que la production métallurgique de nickel n’était pas affectée de façon significative, pour sa filiale SLN en Nouvelle-Calédonie, "le niveau des commandes (de ferronickel) reste globalement normal, notamment en Asie (…) les mines et les usines métallurgiques sont, à ce jour, en situation de fournir les volumes commandées".