En bref, l'actualité dans le Pacifique du Dimanche 13 mars
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Aux Samoa voisines, 8 jours après les élections générales, les résultats définitifs ont été publiés samedi. C'est une déferlante HRPP.
Le parti de protection des droits de l'homme remporte 47 des 49 sièges du Parlement. Les deux sièges restants sont occupés par deux rescapés du principal parti d'opposition, le Tautua Samoa. Ces élections marquent néanmoins un certain renouvellement de la classe politique, car 5 ministres, 8 ministres associés et le vice-Speaker du Parlement, tous membres du HRPP, ont été battus. Pour la première fois cette année, un quota de 5 femmes était imposé. En l'occurrence, seules 4 ont été élues, il faut donc créer un cinquième siège pour une cinquième femme, ce qui porte à 50 le nombre de députés au Parlement. L'une d'entre elles sera vraisemblablement vice-Première ministre. Et c'est Tuilaeapa Sailele qui devrait être réélu Premier ministre. La priorité du nouveau gouvernement sera l'adaptation des Samoa aux changements climatiques.
Fidji: Winston a fait un 44ème mort.
Il s'agit d'une femme de l'île de Koro, la plus touché, qui était hospitalisée depuis plusieurs semaines, après le passage du cyclone le 7 février. On n'en sait pas plus pour l'instant sur les circonstances de sa mort. Parallèlement, il reste encore plus de 14 000 Fidjiens dans plus de 470 centres d'évacuation. Julie Bishop, la ministre australienne des Affaires étrangères ira aux Fidji demain, pour rencontrer le Premier ministre, Franck Bainimarama et se rendre compte de l'effort de reconstruction en cours dans le pays. En tout, l'Australie a promis de débloquer 15 millions de dollars pour les Fidjiens.
Nauru: il faut être riche pour arriver au pouvoir.
Jeudi, le Parlement local a voté une loi controversée. Elle impose un droit d'inscription de 2000 dollars pour les candidats aux prochaines élections. C'est une augmentation spectaculaire, puisque jusqu'à présent les candidats devaient payer seulement 100 dollars. D'après Roland Kun, un député d'opposition, c'est une mesures destinée à réduire le nombre d'opposants. Le gouvernement, lui, se refuse à tout commentaire. La date n'a pas encore été arrêtée, mais le scrutin devrait se tenir autour de juin.
Et puis Tokelau, numéro 1 mondial du nom de domaine,
devant la Chine et l'Allemagne. Le petit archipel administré par la Nouvelle-Zélande offre son nom de domaine gratuitement. Résultat: plus de 31 millions d'adresses de sites Internet se terminent par ".tk".