La bourse des métaux de Londres poursuit son léger rebond. Sur le front du nickel, la tonne de métal pur revient sur les 10.000 dollars. Elle sert de référence aux prix des minerais et des alliages. Le nickel est soutenu par de bons indicateurs chinois et américains.
L’ambassadeur britannique à Bruxelles a remis la lettre de Theresa May annonçant officiellement que la Grande-Bretagne va quitter l’Union européenne. « Il n’y aura pas de retour en arrière », déclare la Première ministre britannique.
Jeudi soir à Londres, le nickel évoluait dans une fourchette comprise entre 9.932 et 10.032 dollars.
À New-York, l’indice COMEX des matières premières a bénéficié de la forte amélioration de la confiance du consommateur américain, ressortie à son plus haut depuis près de 17 ans. En Asie, les métaux industriels et notamment le cuivre et le nickel ont subi des prises de bénéfice avant de se redresser, suite à des achats effectués à Shanghai et qui se sont prolongés au LME de Londres. Les chiffres industriels chinois indiquent, sur un an, une hausse des bénéfices industriels de 31,5 % en janvier, soit le rythme le plus important depuis 2011. Le niveau des stocks mondiaux de nickel a atteint son niveau le plus bas depuis le 18 janvier, mais la diminution est lente. Il reste encore 381.000 tonnes de nickel métal, et uniquement dans les entrepôts mondiaux du LME.
A la conférence sur les matières premières de Lausanne en Suisse, organisé par le Financial Times, un expert du cercle Cyclope sur les matières premières résume l'opinion dominante : " En résumé, tout devrait aller bien pour la Chine en 2017. Il n'y a pas donc pas de risque particulier pour les métaux, mais un doute pour le nickel, en raison des incertitudes sur les exportations de l'Indonésie et des Philippines. Un doute sur les prix, mais pas sur les volumes de ferronickel calédonien. Ils devraient bénéficier d'une forte demande chinoise." On a donc évoqué l'industrie calédonienne du nickel à Lausanne. La conférence organisée par le grand quotidien économique et financier britannique s'est terminée jeudi 30 avril dans l'après-midi.
Les métaux se moquent du Brexit
Dans leurs bureaux de la City de Londres, les analystes des matières premières sont unanimes. Le monde va continuer à tourner et les mines à produire : « Il n’y aura pas de conséquences pour les métaux et le nickel qui évoluent dans un marché mondialisé, de la Nouvelle-Calédonie au Canada en passant par la Russie. Un marché qui est largement dominé par la Chine. L’Indonésie va exporter du minerai mais les bonnes nouvelles venues des Etats-Unis soutiennent les cours du nickel » indique à NC 1re David Wilson, directeur des analyses de la banque américaine Citi. Le "coup de grisou" du début de semaine semble oublié. Les cours du nickel n’ont pas chuté vers les 9000 dollars, comme c’était envisagé lundi.Jeudi soir à Londres, le nickel évoluait dans une fourchette comprise entre 9.932 et 10.032 dollars.
À New-York, l’indice COMEX des matières premières a bénéficié de la forte amélioration de la confiance du consommateur américain, ressortie à son plus haut depuis près de 17 ans. En Asie, les métaux industriels et notamment le cuivre et le nickel ont subi des prises de bénéfice avant de se redresser, suite à des achats effectués à Shanghai et qui se sont prolongés au LME de Londres. Les chiffres industriels chinois indiquent, sur un an, une hausse des bénéfices industriels de 31,5 % en janvier, soit le rythme le plus important depuis 2011. Le niveau des stocks mondiaux de nickel a atteint son niveau le plus bas depuis le 18 janvier, mais la diminution est lente. Il reste encore 381.000 tonnes de nickel métal, et uniquement dans les entrepôts mondiaux du LME.