Qalue est soulagé. Originaire de la tribu de Hmeleck, ce jeune homme de Lifou pourra voter à Nouméa, pour le 12 décembre, lors de la troisième consultation référendaire. "Des fois, on cherche le moyen de se déplacer sur Lifou, ou Maré ou Ouvéa. C’est plus facile, d’avoir des bureaux comme ça, pour ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un billet pour se déplacer", lance-t-il.
De son côté, Marianne est elle aussi venue s’inscrire au sein du bâtiment administratif du haut-commissariat. La Maréenne, qui a vécu quelques années en Métropole, a toujours voté par procuration. Pour cette troisième consultation, elle déposera elle-même son bulletin dans l’urne. "Professionnellement, je n’avais pas de congés pour les votes donc c’est pratique. Ce planning m’arrange beaucoup", assure la Calédonienne.
"On a reçu un peu plus de 200 personnes"
Les derniers chiffres de la seconde consultation ont montré que 24% des électeurs des îles votent dans les bureaux de vote délocalisés de Nouméa. Cette année, les électeurs déjà inscrits en 2020 n’ont pas besoin de renouveler leur inscription. En l’espace d’un mois et de deux semaines, le bilan du haut-commissariat est positif, malgré une faible affluence.
"On a reçu un peu plus de 200 personnes au sein de nos structures. Ici, au bâtiment administratif du haut-commissariat, mais aussi dans les subdivisions. Et des agents se sont déplacés sur les îles, pour aller au contact des électeurs avec le soutien et la coopération des mairies", explique Jean-Luc Bourcier, directeur de la légalité et des affaires juridiques.
Les îliens ont encore deux jours, ce vendredi et ce samedi, pour s’inscrire au sein des bureaux de vote délocalisés et dans les subdivisions administratives de la Foa, de Koné et de Lifou.
Le reportage de Cédrick Wakahugnème