Un « Café-Rencontres » pour les travailleurs en situation de handicap

Au centre d'aide par le travail (CAT)
Une quinzaine de personnes en situation de handicap et à la recherche d’un emploi, ont rencontré ce vendredi  matin différents employeurs  à la  Direction de l’Economie, de la formation et de l’emploi) à Boulari au Mont-Dore. 
Ces rencontres sont organisées par la province Sud et le Gouvernement. Ce vendredi, elles ont eu lieu dans les locaux de la DEFE -  Direction de l’Economie, de la formation et de l’emploi -  au Mont-Dore. Les objectifs sont de faire connaître les dispositifs d'aide à l'embauche existants, et de sensibiliser les employeurs aux avantages de recruter des travailleurs en situation de handicap.
 

"Les lois de pays de 2009 ont permis la création d’un régime d’aides pour les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie et des mesures en faveur de l’emploi pour les travailleurs reconnus handicapés."

Esther Le Merre est assistante de recrutement pour une société de bâtiment et de travaux publics. Elle travaille essentiellement  pour les sites miniers du pays.

Esther Le Merre

 

Aider  les entreprises à remplir leur obligation d’emploi

Les principales mesures d’aide des collectivités ont été présentées aux employeurs.
Marlène Parod, chargée de mission au conseil du handicap et de la dépendance à la province Sud.

Marlène Parod


 
L'obligation d’emploi

Art. Lp. 473-3
 Tout employeur emploie, à temps plein ou à temps partiel, des personnes mentionnées à l’article Lp. 473-7, dans une proportion déterminée par délibération du congrès, en pourcentage de l’effectif total des salariés de l’entreprise. Ce pourcentage ne peut être inférieur à 2,5% ni supérieur à 6%. Le nombre de bénéficiaires ainsi employés est calculé conformément aux dispositions de l’article Lp. 473-8. Les entreprises de travail temporaire ne sont assujetties à l’obligation d’emploi que pour leurs salariés permanents.

Art. Lp. 473-4
- Toute entreprise occupant plus de vingt salariés au moment de sa création ou en raison de l’accroissement de son effectif dispose, pour se mettre en conformité avec l’obligation d’emploi, d’un délai déterminé par délibération du congrès, qui ne peut excéder trois ans.