Devant le gouvernement, jeudi matin, des représentants de la Fédération des fonctionnaires, de la CGC et de l'USTKE. Certains auraient dû être à l'intérieur pour siéger au conseil supérieur de la fonction publique. Et statuer sur les mesures qui ont été prises au conseil d’administration de la Caisse locale de retraites (CLR), vendredi 1er septembre.
Mise en application des mesures prévues à partir du 1er octobre
Ont été décidées une augmentation des cotisations salariales et patronales de 1%, une baisse des pensions de 1% et une modification des abattements prévus en cas de retraite prise plus tôt. Jugées nécessaires pour empêcher une cessation des paiements des retraites de la fonction publique calédonienne par certains, elles sont considérées comme injustes et inefficaces par d'autres.
Au conseil d’administration, aucune des propositions qui ont été travaillées avec les partenaires sociaux n’ont été présentées ou étudiées et chiffrées.
Steeves Teriitehau, secrétaire général de la Fédération des fonctionnaires
En amont, "plusieurs réunions ont eu lieu avec les partenaires sociaux, visant à sauver la Caisse locale des retraites", pose Steeves Teriitehau, secrétaire général de la Fédération des fonctionnaires. Mais "au conseil d’administration, aucune des propositions travaillées avec les partenaires sociaux n’a été présentée ou étudiée et chiffrée. On a compris qu'il y avait urgence mais l’urgence ne justifie pas l’exclusion des partenaires sociaux", indique-t-il pour expliquer le boycott de la réunion. "On avait par exemple proposé un seuil pour que les petites pensions soient exclues de la minoration."
Quelles conséquences ?
Le conseil supérieur est obligatoirement consulté sur les textes à caractère statutaire ou réglementaire applicables aux fonctionnaires territoriaux et communaux. Il se réunira à nouveau lundi. "Le projet suivra son cours", informe le gouvernement. Le boycott ne devrait donc pas avoir de conséquences sur la mise en application des mesures, prévue le 1er octobre.