Pour la première fois sur le territoire, un Grand Open international d'échecs est en oeuvre au coeur du Cercle Mixte des Forces Armées toute la semaine. Débutée ce samedi, la rencontre réunit quatre-vingt huit participants pour trois tournois principaux jusqu’à samedi prochain.
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Quinze joueurs étrangers ont répondu présent, dont deux Grand-Maîtres internationaux. Le total des prix s'élevant à 1 200 000 francs cfp, tous tournois confondus. « C’est un tournoi qui est homologué et reconnu par la Fédération Internationale des Echecs (FIDE). Il faut que l’on s’habitue maintenant à organiser ce type de rendez-vous. Les jeunes sont en contact avec les plus grands, ils voient comment ça se passe, ils apprennent les règles et puis c’est une leçon pour eux. On a même des joueurs de six ans qui sont là. Tous notent leurs coups, ce qui n’est pas évident mais se concentrer, noter ces coups, ça fait partie de l’éducation d’un joueur d’échec », assure Jean-Jacques Testet président de la ligue d’échec de Nouvelle-Calédonie.
Sylvain Giraud, directeur technique de la ligue d'échec de Nouvelle-Calédonie, a tenu à rappeler les règles du système de jeu Suisse, utilisé pour la deuxième ronde du Grand Open International d’échec. De 10 à plus de 60 ans, tous les participants étaient d’ores et déjà plongés dans leur jeu. Qui les opposait deux à deux, durant 1 h 30 pour les plus jeunes et quatre heures voire plus, pour les experts en la matière. Une discipline que Marie-Nicole 11ans, véritable passionnée, à découverte sur les bancs de l'école. « C’est vraiment ma passion les échecs. Ça requiert de la concentration, il faut beaucoup réfléchir et aller rapidement et noter les pions que l’on joue ».
La nouveauté pour les plus jeunes participants : il leur faut noter chaque coup réalisé. Une concentration supplémentaire qui s'ajoute aux spécificités de la discipline. Nombreuses selon Maxime, élève de CM2 au sein de l'établissement Heinrich Ohlen, où il a découvert le jeu tactique. « Ce qui m’intéresse aux échecs c’est de trouver la bonne stratégie pour battre son adversaire. Il ne faut pas aller trop vite et réfléchir avant d’agir ».
Une grande première sur le caillou, dont « le but est de réussir à avoir des joueurs qui ont un autre niveau, une autre expérience et qu’ils progressent », témoigne Jean-Jacques Testet. « Cela fait six ans que la ligue existe, on commence à avoir du niveau. Donc on est obligé soit d’aller à l’extérieur soit de faire venir des internationaux. C’est au contact des plus forts que l’on progresse. Et puis c’est important aussi de montrer que l’on est capable d’organiser ici des grands tournois d'une telle envergure ».
Concentration, stratégie, calculs... qu'ils soient chevronnés ou novices, tous donneront de leur personne cette semaine. Afin de pouvoir réaliser le coup de maître et de remporter la partie, dans une atmosphère pour le moins studieuse. Les tournois se poursuivent jusqu'à samedi prochain. Ce mercredi, les joueurs animeront un festival des échecs et un tournoi de Blitz sur la place des cocotiers dès 9 heures.
Le reportage radio d'Alix Madec
Concentration
Sylvain Giraud, directeur technique de la ligue d'échec de Nouvelle-Calédonie, a tenu à rappeler les règles du système de jeu Suisse, utilisé pour la deuxième ronde du Grand Open International d’échec. De 10 à plus de 60 ans, tous les participants étaient d’ores et déjà plongés dans leur jeu. Qui les opposait deux à deux, durant 1 h 30 pour les plus jeunes et quatre heures voire plus, pour les experts en la matière. Une discipline que Marie-Nicole 11ans, véritable passionnée, à découverte sur les bancs de l'école. « C’est vraiment ma passion les échecs. Ça requiert de la concentration, il faut beaucoup réfléchir et aller rapidement et noter les pions que l’on joue ».
La nouveauté pour les plus jeunes participants : il leur faut noter chaque coup réalisé. Une concentration supplémentaire qui s'ajoute aux spécificités de la discipline. Nombreuses selon Maxime, élève de CM2 au sein de l'établissement Heinrich Ohlen, où il a découvert le jeu tactique. « Ce qui m’intéresse aux échecs c’est de trouver la bonne stratégie pour battre son adversaire. Il ne faut pas aller trop vite et réfléchir avant d’agir ».
Une grande première sur le caillou, dont « le but est de réussir à avoir des joueurs qui ont un autre niveau, une autre expérience et qu’ils progressent », témoigne Jean-Jacques Testet. « Cela fait six ans que la ligue existe, on commence à avoir du niveau. Donc on est obligé soit d’aller à l’extérieur soit de faire venir des internationaux. C’est au contact des plus forts que l’on progresse. Et puis c’est important aussi de montrer que l’on est capable d’organiser ici des grands tournois d'une telle envergure ».
Concentration, stratégie, calculs... qu'ils soient chevronnés ou novices, tous donneront de leur personne cette semaine. Afin de pouvoir réaliser le coup de maître et de remporter la partie, dans une atmosphère pour le moins studieuse. Les tournois se poursuivent jusqu'à samedi prochain. Ce mercredi, les joueurs animeront un festival des échecs et un tournoi de Blitz sur la place des cocotiers dès 9 heures.
Le reportage radio d'Alix Madec
Grand Open Echecs