L'analyse de CE :
- Le deuxième référendum n’était pas obligatoire.
- L’Avenir en confiance a voulu accélérer le calendrier.
- Le mouvement a fait campagne pour un Non radical.
- C’est en partie ce qui a motivé les partisans du Oui.
Comment expliquer le doublement du Oui et du vote indépendantiste entre deux scrutins […] sinon par cette erreur politique majeure ?
- Philippe Michel, Calédonie ensemble
Petite majorité, et grosse minorité
Aujourd’hui, précise le parti aux trois parlementaires calédoniens, il y a une petite majorité et une grosse minorité. Il faut retrouver un point d’équilibre.Quand un Calédonien sur deux, en gros, vote pour l’indépendance et un Calédonien sur deux vote contre l’indépendance, 70 000 d’un côté et 80 000 de l’autre, l’avenir du pays ne peut pas se contraire dans le cadre d’un rapport de force majoritaire.
- Philippe Gomès, CE
Pour le dialogue
Calédonie ensemble se félicite de la venue du ministre des Outre-mer et se dit prêt, aussi, à renouer le dialogue au sein de la famille non-indépendantiste, avec les élus de l’Avenir en confiance.Il faut sortir de cette ornière référendaire dans laquelle on est en train de s’enfoncer et dans laquelle on enfonce le pays pour faire en sorte que demain on ait un futur partagé pour tous les Calédoniens. C'est ça, l'enjeu.
- Philippe Gomès, CE
Consensus
Soit un consensus vers la souveraineté conjuguée à la République. Calédonie ensemble partage la vision du président Macron. Celle d'un avenir à préparer, avec ou sans troisième référendum.Nous sommes prêts à construire un “Oui collectif” sur un projet d’avenir partagé pour notre pays, en étant capables de conjuguer souveraineté et République au lieu de les opposer.
- Calédonie ensemble
Le reportage d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel :