Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Anouck Armand, jeune entrepreneure.
En septembre 2017, Anouck Armand, gemmologue passionnée, partageait un peu de son univers et de son savoir à « Calédoniens ailleurs ». Trois ans plus tard, la Nouméenne, toujours férue de pierres précieuses et de beaux bijoux, a entrepris un virage à 180 degrés en se lançant dans l’aventure de l’entreprenariat.
Il y a trois ans, la Calédonienne était responsable des stocks chez un négociant de pierres de couleur. Une rencontre avec une créatrice à Genève va faire basculer sa vie professionnelle. « Cette jeune entrepreneure cherchait quelqu’un qui pourrait l’aider à développer sa marque de bijoux. » Face à ce défi totalement inédit pour elle, Anouck accepte. Pour mettre toutes les chances de son côté, la jeune femme apprend à dessiner le bijou. « C’était en prévision de mon poste d’acheteuse. C’est un atout supplémentaire quand on rencontre des clients. » En plus de s’occuper des achats de pierres, la Calédonienne gère le marketing et la communication. Si leur collaboration se termine au bout de dix mois – car la créatrice a revu son projet de développement de marque – cette escapade dans le monde de l’entreprenariat a donné des idées à la jeune gemmologue. Dans le même temps, Anouck qui avait commencé à dessiner une collection de bijoux pour elle, est encouragée à continuer par son professeur de dessin. L’originalité des bijoux de la Calédonienne ? « Des bijoux adaptables. Que les boucles d’oreilles soient modifiables et que les bagues soient ajustables. L’idée était de proposer des bijoux adaptables au quotidien des femmes. » « Mon prof m’a dit alors que mon concept était bon, que j’avais de bonnes bases et que je pouvais tirer mon épingle du jeu. »
Nous sommes en octobre 2018 et Anouck se laisse quelques mois pour réfléchir. Élaboration d’un business plan, rencontres avec des fournisseurs et des ateliers, la jeune femme « tâte le terrain ». Avec raison mais aussi avec passion, la Calédonienne décide de se lancer dans cette aventure et de monter son entreprise. « Je m’étais toujours dit que je lancerais ma boîte un jour mais je ne pensais pas que je le ferais aussi tôt. Je me suis dit que même si j’échouais, je n’aurais pas le regret de ne pas l’avoir fait. » En février 2019, Maison Veyret, sa marque de joaillerie de luxe voit le jour. Le nom est un hommage à la bijouterie familiale installée à Nouméa. Avec sa marque, Anouck a deux activités. La gemmologue continue de travailler dans le négoce et la vente de pierres précieuses. De plus, elle crée des bijoux qui sont des pièces uniques ou produites en séries très limitées. La Nouméenne vient d’ailleurs de lancer sa toute première collection baptisée Melting Pot, un clin d’œil à ses origines calédoniennes et à son parcours tracé entre la métropole, l’Australie et la Nouvelle-Calédonie.
Enthousiaste et travailleuse, Anouck multiplie les projets. Elle vient de s’associer dans un atelier avec un fabricant de bijoux. « Cela m’a permis d’internaliser ma production, ce qui est un vrai atout au quotidien. » Elle planche sur une collection d’alliances. « Ce seront des sets personnalisés. » La jeune entrepreneure – qui commence à vivre de son activité - démarche aussi les grands magasins et les boutiques éphémères pour y espérer vendre sa collection. Cette « joaillière nomade de la Place Vendôme » comme elle se définit elle-même s’apprête à repartir sur les routes dès que la crise sanitaire sera terminée. Asie, Océanie, États-Unis… Anouck va parcourir le monde pour trouver les pierres idéales pour ses clients. A tout juste 30 ans, la Calédonienne regarde l’avenir avec confiance. « L’aventure entrepreneuriale est difficile et les obstacles et l’échec peuvent parfois faire peur mais le voyage en vaut la peine. Je ne souhaiterais aucunement changer de direction maintenant que je l’ai empruntée. »
par ambre@lefeivre.com
Il y a trois ans, la Calédonienne était responsable des stocks chez un négociant de pierres de couleur. Une rencontre avec une créatrice à Genève va faire basculer sa vie professionnelle. « Cette jeune entrepreneure cherchait quelqu’un qui pourrait l’aider à développer sa marque de bijoux. » Face à ce défi totalement inédit pour elle, Anouck accepte. Pour mettre toutes les chances de son côté, la jeune femme apprend à dessiner le bijou. « C’était en prévision de mon poste d’acheteuse. C’est un atout supplémentaire quand on rencontre des clients. » En plus de s’occuper des achats de pierres, la Calédonienne gère le marketing et la communication. Si leur collaboration se termine au bout de dix mois – car la créatrice a revu son projet de développement de marque – cette escapade dans le monde de l’entreprenariat a donné des idées à la jeune gemmologue. Dans le même temps, Anouck qui avait commencé à dessiner une collection de bijoux pour elle, est encouragée à continuer par son professeur de dessin. L’originalité des bijoux de la Calédonienne ? « Des bijoux adaptables. Que les boucles d’oreilles soient modifiables et que les bagues soient ajustables. L’idée était de proposer des bijoux adaptables au quotidien des femmes. » « Mon prof m’a dit alors que mon concept était bon, que j’avais de bonnes bases et que je pouvais tirer mon épingle du jeu. »
Nous sommes en octobre 2018 et Anouck se laisse quelques mois pour réfléchir. Élaboration d’un business plan, rencontres avec des fournisseurs et des ateliers, la jeune femme « tâte le terrain ». Avec raison mais aussi avec passion, la Calédonienne décide de se lancer dans cette aventure et de monter son entreprise. « Je m’étais toujours dit que je lancerais ma boîte un jour mais je ne pensais pas que je le ferais aussi tôt. Je me suis dit que même si j’échouais, je n’aurais pas le regret de ne pas l’avoir fait. » En février 2019, Maison Veyret, sa marque de joaillerie de luxe voit le jour. Le nom est un hommage à la bijouterie familiale installée à Nouméa. Avec sa marque, Anouck a deux activités. La gemmologue continue de travailler dans le négoce et la vente de pierres précieuses. De plus, elle crée des bijoux qui sont des pièces uniques ou produites en séries très limitées. La Nouméenne vient d’ailleurs de lancer sa toute première collection baptisée Melting Pot, un clin d’œil à ses origines calédoniennes et à son parcours tracé entre la métropole, l’Australie et la Nouvelle-Calédonie.
Enthousiaste et travailleuse, Anouck multiplie les projets. Elle vient de s’associer dans un atelier avec un fabricant de bijoux. « Cela m’a permis d’internaliser ma production, ce qui est un vrai atout au quotidien. » Elle planche sur une collection d’alliances. « Ce seront des sets personnalisés. » La jeune entrepreneure – qui commence à vivre de son activité - démarche aussi les grands magasins et les boutiques éphémères pour y espérer vendre sa collection. Cette « joaillière nomade de la Place Vendôme » comme elle se définit elle-même s’apprête à repartir sur les routes dès que la crise sanitaire sera terminée. Asie, Océanie, États-Unis… Anouck va parcourir le monde pour trouver les pierres idéales pour ses clients. A tout juste 30 ans, la Calédonienne regarde l’avenir avec confiance. « L’aventure entrepreneuriale est difficile et les obstacles et l’échec peuvent parfois faire peur mais le voyage en vaut la peine. Je ne souhaiterais aucunement changer de direction maintenant que je l’ai empruntée. »
par ambre@lefeivre.com