Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Anouck Armand, responsable chez un négociant de pierres de couleur.
Anouck est une amoureuse des pierres depuis toujours. Petites, difformes, colorées, précieuses, originales, la Calédonienne les apprécie peu importe leurs formes, leurs couleurs, leurs valeurs. « Chaque pierre est unique. Chacune a une histoire de par son origine, de par son extraction ».
Enfant, ce sont ses grands-parents qui lui transmettent cet amour des pierres. « Ils tenaient la Maison Veyret, une bijouterie rue de l’Alma et m’ont initié ». Pendant des années, la jeune fille vit sa passion dans l’intimité, collectionnant les précieux cailloux, dévorant les livres spécialisés. Au fil de ses études, elle se rend compte que son loisir peut devenir son métier. Titulaire d’un bac ES, possédant une véritable fibre commerciale, la Nouméenne choisit de faire un BTS Négociation Relation Clients en alternance à la CCI. « J’avais envie de travailler tout de suite, d’avoir une vraie expérience professionnelle ».
Diplômée, elle s’envole pour l’Australie où elle obtient un bachelor of business of management à l’université de la Sunshine Coast. Elle poursuit avec un master en métropole. L’occasion pour elle de s’orienter vers la joaillerie. Anouck réussit le concours de la Paris School of Business et fait le choix d’un master en management du luxe où elle reçoit des cours sur la joaillerie. Malgré son cursus, la Calédonienne peine à trouver des stages dans cette branche. « C’est un milieu fermé qui marche beaucoup par réseaux ». Pendant ses deux années de cours, la Calédonienne se tourne vers l’immobilier de luxe lors de ses stages. Diplômée en 2014, Anouck est néanmoins embauchée comme vendeuse pour une marque de joaillerie - créateur notamment présente dans les grands magasins parisiens. Au bout d’un an, elle passe responsable du corner au Printemps Haussmann. Mais la Calédonienne n’abandonne pas son projet de travailler dans la pierre. « Le fait de travailler deux ans m’a permis d’avoir une vraie expérience terrain et de me faire une idée du milieu ».
Anouck s’inscrit alors pour suivre une licence pro de gemmologie (la science qui étudie les pierres ndlr) à l’école des Gemmes. Pendant un an et demi, alors qu’elle est toujours salariée, la Nouméenne enchaine les cours de chimie, de géologie, de minéralogie,… Au cours d’un séjour à Bâle où se tient l’un des plus gros salons de joaillerie, la Calédonienne fait la connaissance de son futur maître de stage. « J’y suis allée un peu au culot, je lui ai posé plein de questions sur le métier et lui ai envoyé mon CV ». Trois mois plus tard, elle débute son stage chez ce négociant de pierres de couleur (toutes les pierres fines et précieuses excepté les diamants ndlr) installé rue de la paix à Paris. Au service développement commercial, elle est rapidement embauchée en CDI en mars 2017 comme responsable des stocks. Un poste qui enchante la jeune femme. « C’est un travail de fourmi. J’établis une carte d’identité pour chaque pierre qui rentre. Cela me permet d’avoir les meilleures bases pour connaître mon métier». A quelques mètres de la place Vendôme, là où les plus luxueux joailliers du monde se côtoient, Anouck « vit un rêve éveillé ».
Anouck nous fait partager son savoir en prenant comme exemple une émeraude:
par ambre@lefeivre.info
Enfant, ce sont ses grands-parents qui lui transmettent cet amour des pierres. « Ils tenaient la Maison Veyret, une bijouterie rue de l’Alma et m’ont initié ». Pendant des années, la jeune fille vit sa passion dans l’intimité, collectionnant les précieux cailloux, dévorant les livres spécialisés. Au fil de ses études, elle se rend compte que son loisir peut devenir son métier. Titulaire d’un bac ES, possédant une véritable fibre commerciale, la Nouméenne choisit de faire un BTS Négociation Relation Clients en alternance à la CCI. « J’avais envie de travailler tout de suite, d’avoir une vraie expérience professionnelle ».
Diplômée, elle s’envole pour l’Australie où elle obtient un bachelor of business of management à l’université de la Sunshine Coast. Elle poursuit avec un master en métropole. L’occasion pour elle de s’orienter vers la joaillerie. Anouck réussit le concours de la Paris School of Business et fait le choix d’un master en management du luxe où elle reçoit des cours sur la joaillerie. Malgré son cursus, la Calédonienne peine à trouver des stages dans cette branche. « C’est un milieu fermé qui marche beaucoup par réseaux ». Pendant ses deux années de cours, la Calédonienne se tourne vers l’immobilier de luxe lors de ses stages. Diplômée en 2014, Anouck est néanmoins embauchée comme vendeuse pour une marque de joaillerie - créateur notamment présente dans les grands magasins parisiens. Au bout d’un an, elle passe responsable du corner au Printemps Haussmann. Mais la Calédonienne n’abandonne pas son projet de travailler dans la pierre. « Le fait de travailler deux ans m’a permis d’avoir une vraie expérience terrain et de me faire une idée du milieu ».
Anouck s’inscrit alors pour suivre une licence pro de gemmologie (la science qui étudie les pierres ndlr) à l’école des Gemmes. Pendant un an et demi, alors qu’elle est toujours salariée, la Nouméenne enchaine les cours de chimie, de géologie, de minéralogie,… Au cours d’un séjour à Bâle où se tient l’un des plus gros salons de joaillerie, la Calédonienne fait la connaissance de son futur maître de stage. « J’y suis allée un peu au culot, je lui ai posé plein de questions sur le métier et lui ai envoyé mon CV ». Trois mois plus tard, elle débute son stage chez ce négociant de pierres de couleur (toutes les pierres fines et précieuses excepté les diamants ndlr) installé rue de la paix à Paris. Au service développement commercial, elle est rapidement embauchée en CDI en mars 2017 comme responsable des stocks. Un poste qui enchante la jeune femme. « C’est un travail de fourmi. J’établis une carte d’identité pour chaque pierre qui rentre. Cela me permet d’avoir les meilleures bases pour connaître mon métier». A quelques mètres de la place Vendôme, là où les plus luxueux joailliers du monde se côtoient, Anouck « vit un rêve éveillé ».
Anouck nous fait partager son savoir en prenant comme exemple une émeraude:
Anouck nous fait partager son savoir en prenant comme exemple une émeraude
par ambre@lefeivre.info