De nombreux jeunes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, formation, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Aurélie Konhu, volleyeuse professionnelle.
« Le volley c’est ma vie. Sans le volley, ma vie aurait été complétement différente. » D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Aurélie a toujours joué au volley. Un amour pour cette discipline qu’elle partage avec sa sœur, la volleyeuse Armonie Konhu. Si la sportive tape dans le ballon sur les terrains de l’Ile des Pins depuis qu’elle est enfant, c’est pour suivre les pas de son aînée que la Kunié a voulu exceller dans ce sport. Repérée par l’entraineur de l’équipe de volley de Nouvelle-Calédonie alors qu’elle n’a que 10 ans, Aurélie continue son ascension en quittant le pays à 15 ans pour intégrer l’un des Pôles Espoirs de France. Là encore, l’adolescente souhaite partager son aventure avec sa grande sœur, elle aussi partie se former en métropole. « J’ai toujours voulu suivre Armonie. Nous avons 15 mois de différence, nous étions toujours ensemble et avons une relation fusionnelle. » Les sœurs Konhu se retrouvent ainsi dans la même chambre dans le CREPS de Châtenay-Malabry. Bientôt, les Kunié vont faire trembler les filets de volley pendants des années en Nouvelle-Calédonie et ailleurs.
Aurélie ne tarde pas à prendre son envol, motivée par l’envie de redorer son nom de famille que des faits divers ont entaché par le passé. Acceptée en 2005 au sein de l’équipe de France de volley et de beach-volley, la Calédonienne se donne à fond pendant ses deux ans de formation. Aurélie participe aux championnats d’Europe en 2006 et prépare les mondiaux de beach-volley l’année suivante. Quand sa formation en équipe de France se termine, l’attaquante est épuisée. « Je n’avais plus de plaisir à jouer, j’étais comme robotisée. » La jeune femme reprend goût au volley en intégrant plusieurs clubs professionnels. A chaque fois, elle va se surpasser et contribuer à faire monter ses équipes en divisions supérieures. D’abord à La Rochelle en 2007, puis à Poitiers en 2009 et enfin avec les Panthères roses de l’équipe de Chamalières qui connaît la consécration en se qualifiant en Ligue A. En parallèle, elle intègre l’équipe senior féminine de volley de Nouvelle-Calédonie. Après quatre saisons en Auvergne et une formation d’éducateur sportif dans la poche, la médaillée d’argent aux Jeux du Pacifique en 2011 doute sur la suite de sa carrière.
Par hasard, elle est contactée par l’entraîneur d’un club suisse, le Val-de-Travers. L’attaqueuse rejoint l’équipe l’année dernière. Un nouveau départ qui lui permet d’envisager l’avenir avec sérénité. Aurélie se donne deux ans pour que l’équipe passe en première division. Ensuite, la Kunié veut passer le Diplôme d’Etat de la jeunesse et du sport (DEJEPS) en métropole avant de rentrer sur le Caillou. Après avoir partagé sa passion avec ses coéquipières et sa sœur pendant des années, la sportive pense maintenant à l’après volley. Aurélie Konhu a envie d’enseigner sa discipline aux enfants de Nouvelle-Calédonie. « J’ai envie de donner aux enfants du pays tout ce que j’ai appris. »
Découvrez Aurélie lors d'un match avec son équipe du Val-de-Travers:
Aurélie ne tarde pas à prendre son envol, motivée par l’envie de redorer son nom de famille que des faits divers ont entaché par le passé. Acceptée en 2005 au sein de l’équipe de France de volley et de beach-volley, la Calédonienne se donne à fond pendant ses deux ans de formation. Aurélie participe aux championnats d’Europe en 2006 et prépare les mondiaux de beach-volley l’année suivante. Quand sa formation en équipe de France se termine, l’attaquante est épuisée. « Je n’avais plus de plaisir à jouer, j’étais comme robotisée. » La jeune femme reprend goût au volley en intégrant plusieurs clubs professionnels. A chaque fois, elle va se surpasser et contribuer à faire monter ses équipes en divisions supérieures. D’abord à La Rochelle en 2007, puis à Poitiers en 2009 et enfin avec les Panthères roses de l’équipe de Chamalières qui connaît la consécration en se qualifiant en Ligue A. En parallèle, elle intègre l’équipe senior féminine de volley de Nouvelle-Calédonie. Après quatre saisons en Auvergne et une formation d’éducateur sportif dans la poche, la médaillée d’argent aux Jeux du Pacifique en 2011 doute sur la suite de sa carrière.
Par hasard, elle est contactée par l’entraîneur d’un club suisse, le Val-de-Travers. L’attaqueuse rejoint l’équipe l’année dernière. Un nouveau départ qui lui permet d’envisager l’avenir avec sérénité. Aurélie se donne deux ans pour que l’équipe passe en première division. Ensuite, la Kunié veut passer le Diplôme d’Etat de la jeunesse et du sport (DEJEPS) en métropole avant de rentrer sur le Caillou. Après avoir partagé sa passion avec ses coéquipières et sa sœur pendant des années, la sportive pense maintenant à l’après volley. Aurélie Konhu a envie d’enseigner sa discipline aux enfants de Nouvelle-Calédonie. « J’ai envie de donner aux enfants du pays tout ce que j’ai appris. »
Découvrez Aurélie lors d'un match avec son équipe du Val-de-Travers:
Calédoniens ailleurs : Aurélie Konhu partage son amour du sport