Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs? Cette semaine, Benjamin, étudiant à l’école polytechnique.
Brillant élève, Benjamin termine son master 1 à l’école polytechnique. Des projets pleins la tête et une détermination à toute épreuve, le Calédonien a choisi la branche entrepreneuriale de l’« X » (le surnom de l’école ndlr) avec une spécialité science des données pour espérer lancer par la suite une start-up en lien avec la programmation informatique.
Le Nouméen passe son bac en 2012 sans avoir une idée précise de ce qu’il souhaite faire. Cette année-là, Benjamin obtient la meilleure moyenne parmi les garçons. Alors que ses professeurs lui conseillent de faire une prépa puis une grande école, ce franco-britannique a des envies d’ailleurs. « Je voulais connaître l’enseignement dans un pays étranger ». Benjamin choisit alors le Royaume-Uni, pays de naissance de son père. A 18 ans, il débarque en Europe découvrant pour la première fois la métropole lors de sa participation à la finale des Olympiades de chimie, après les avoir gagné en Nouvelle-Calédonie. En Angleterre, il intègre la prestigieuse London School of Economics pour faire un Bachelor of Sciences Mathematics and Economics. Un parcours qui ne « passionne » pas le jeune homme. « Mes études à ce moment là n’étaient pas forcément ma priorité ». Dès lors, Benjamin multiplie les expériences. Il rentre dans l’armée britannique en tant que réserviste et intègre les Westminster Dragoons, la section « chars de combat spéciaux » qui débarqua en premier sur les plages de Normandie en 1944.
Il multiplie les stages notamment à Londres et à Tel Aviv. Il fait partie de l’équipe d’aviron de son école participant à de nombreuses compétitions, il rentre dans une fraternité, l’Alpha Epsilon Pi. Dans le même temps, Benjamin s’intéresse à la programmation. « J’ai accroché avec ce domaine. Pour moi, il y a une grosse part d’invention, d’innovation. Je me suis trouvé une âme d’inventeur en quelque sorte ». Diplômé, il souhaite continuer ses études dans un domaine qui lui plaît vraiment. Il envoie sa candidature à l’école Polytechnique et est retenu. En septembre 2016, il intègre la prestigieuse école et choisit la voie de l’entreprenariat, un excellant moyen pour lui de mettre à profit ses compétences tout en gardant une certaine indépendance. En stage chez Instent, une start-up spécialisée dans le médical, Benjamin participe à l’élaboration d’un guide neuronal connecté pour traiter plus efficacement les AVC. Il développe notamment la composante machine learning du guide. Le Calédonien pense déjà à la suite. Il s’apprête à intégrer - en août - le programme Learn2Launch de l’université renommée de Berkeley en Californie. Aux Etats-Unis, le jeune homme âgé de 22 ans devra faire vivre un projet de start-up en équipe.
Inspiré par l’idée de mêler deux domaines qui le passionne, la programmation informatique et l’entreprenariat, Benjamin espère que son concept développé aux USA sera suffisamment inventif pour perdurer jusqu’à son retour en France. Une fois son diplôme d’ingénieur en poche, Benjamin souhaite là encore, que sa future petite entreprise ne connaisse pas la crise. « Après mes études, j’aimerais développer la start-up que j’aurais commencé en M2 si celle-ci est toujours d’actualité ». Plus motivé que jamais, le Calédonien a hâte de mettre à profit ses compétences et de se lancer dans la grande aventure qu’est l’entreprenariat.
Benjamin nous explique pourquoi il s’est tourné vers l’entreprenariat :
Le Nouméen passe son bac en 2012 sans avoir une idée précise de ce qu’il souhaite faire. Cette année-là, Benjamin obtient la meilleure moyenne parmi les garçons. Alors que ses professeurs lui conseillent de faire une prépa puis une grande école, ce franco-britannique a des envies d’ailleurs. « Je voulais connaître l’enseignement dans un pays étranger ». Benjamin choisit alors le Royaume-Uni, pays de naissance de son père. A 18 ans, il débarque en Europe découvrant pour la première fois la métropole lors de sa participation à la finale des Olympiades de chimie, après les avoir gagné en Nouvelle-Calédonie. En Angleterre, il intègre la prestigieuse London School of Economics pour faire un Bachelor of Sciences Mathematics and Economics. Un parcours qui ne « passionne » pas le jeune homme. « Mes études à ce moment là n’étaient pas forcément ma priorité ». Dès lors, Benjamin multiplie les expériences. Il rentre dans l’armée britannique en tant que réserviste et intègre les Westminster Dragoons, la section « chars de combat spéciaux » qui débarqua en premier sur les plages de Normandie en 1944.
Il multiplie les stages notamment à Londres et à Tel Aviv. Il fait partie de l’équipe d’aviron de son école participant à de nombreuses compétitions, il rentre dans une fraternité, l’Alpha Epsilon Pi. Dans le même temps, Benjamin s’intéresse à la programmation. « J’ai accroché avec ce domaine. Pour moi, il y a une grosse part d’invention, d’innovation. Je me suis trouvé une âme d’inventeur en quelque sorte ». Diplômé, il souhaite continuer ses études dans un domaine qui lui plaît vraiment. Il envoie sa candidature à l’école Polytechnique et est retenu. En septembre 2016, il intègre la prestigieuse école et choisit la voie de l’entreprenariat, un excellant moyen pour lui de mettre à profit ses compétences tout en gardant une certaine indépendance. En stage chez Instent, une start-up spécialisée dans le médical, Benjamin participe à l’élaboration d’un guide neuronal connecté pour traiter plus efficacement les AVC. Il développe notamment la composante machine learning du guide. Le Calédonien pense déjà à la suite. Il s’apprête à intégrer - en août - le programme Learn2Launch de l’université renommée de Berkeley en Californie. Aux Etats-Unis, le jeune homme âgé de 22 ans devra faire vivre un projet de start-up en équipe.
Inspiré par l’idée de mêler deux domaines qui le passionne, la programmation informatique et l’entreprenariat, Benjamin espère que son concept développé aux USA sera suffisamment inventif pour perdurer jusqu’à son retour en France. Une fois son diplôme d’ingénieur en poche, Benjamin souhaite là encore, que sa future petite entreprise ne connaisse pas la crise. « Après mes études, j’aimerais développer la start-up que j’aurais commencé en M2 si celle-ci est toujours d’actualité ». Plus motivé que jamais, le Calédonien a hâte de mettre à profit ses compétences et de se lancer dans la grande aventure qu’est l’entreprenariat.
Benjamin nous explique pourquoi il s’est tourné vers l’entreprenariat :
Calédoniens ailleurs : Benjamin Stirrup, un avenir entreprenant programmé
par ambre@lefeivre.info