Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Céline Charvis, étudiante et serveuse en Angleterre.
«Je suis plus courageuse que je ne le pensais.» A 22 ans, Céline affiche une confiance en elle, certes fragile et toute nouvelle, mais fièrement acquise. Un cheminement qui lui permet de mener à bien les projets qui lui tiennent à cœur.
Passionnée de photo, aimant le dessin et la peinture, la jeune métisse Kanak n’a pas d’idée arrêtée sur son choix de métier au lycée. Si le graphisme l’intéresse vivement, elle décide toutefois de passer un bac ES. Bachelière en 2014, l’étudiante postule à un BTS communication pensant toutefois que son dossier ne sera pas retenu. Pourtant, la jeune fille timide et réservée est sélectionnée. «Ce BTS était pour moi un moyen de recevoir une formation assez généraliste dans les domaines qui me plaisaient.» Diplômée deux ans plus tard, Céline «se retrouve sans trop savoir quoi faire.» Décidée à partir hors du Caillou, elle envisage de faire une licence pro de graphisme, une école spécialisée dans ce domaine ou une licence d’arts. «Le manque de moyens, la crainte de l’inconnu, un manque de confiance en soi» sont autant d’éléments qui font douter la jeune fille originaire de Lifou par sa mère.
La Calédonienne prend toutefois son courage à deux mains. "Je me suis dit que partir ne serait que bénéfique même si mes projets tombaient à l’eau.» Céline cherche alors des petits boulots dans des pays anglo-saxons pour apprendre l’anglais. En un rien de temps, l’étudiante trouve un emploi de femme de chambre dans un hôtel en Ecosse. En deux semaines, elle plie bagages et se retrouve au fin fond de la campagne écossaise en février 2017. Un saut dans l’inconnu qui n’arrête pas Céline. «J’avais très peur mais mes collègues étaient super et je ne me sentais pas seule.» Une expérience enrichissante qui se termine cinq mois plus tard. Les conditions de travail n’étant pas réunies, la Calédonienne donne sa démission. «Une galère» qui ne freine pas la jeune femme. «J’avais le choix entre rentrer en Nouvelle-Calédonie la tête entre les jambes ou continuer. J’ai décidé de continuer.»
Elle parcourt l’Ecosse en envoyant bon nombre de candidatures. C’est finalement en rendant visite à une amie – calédonienne – à Nottingham, au centre de l’Angleterre, que Céline trouve du travail. «J’ai fait un essai dans un restaurant français, le Bistrot Pierre, et j’ai été prise.» Installée depuis août 2017, cette ancienne championne de tennis mesure le chemin parcouru. «J’ai plus confiance en moi, je me suis aperçue que j’étais capable de faire beaucoup de choses.» Une confiance en soi qui se traduit par une motivation décuplée. Cet été, Céline sera animatrice dans un hôtel en Grèce. Surtout, la jeune femme, qui n’a jamais arrêté la photo, revient à ses premières amours et souhaite reprendre ses études en France. «Je suis en train de préparer des dossiers pour intégrer une licence pro en design et graphisme ou une licence en arts plastiques.» Même si tout n’est pas réglé, notamment la question du financement de ses études, Céline est décidée à foncer. «Je suis partie sur ma lancée, je suis positive quant à mon avenir.»
Passionnée de photo, aimant le dessin et la peinture, la jeune métisse Kanak n’a pas d’idée arrêtée sur son choix de métier au lycée. Si le graphisme l’intéresse vivement, elle décide toutefois de passer un bac ES. Bachelière en 2014, l’étudiante postule à un BTS communication pensant toutefois que son dossier ne sera pas retenu. Pourtant, la jeune fille timide et réservée est sélectionnée. «Ce BTS était pour moi un moyen de recevoir une formation assez généraliste dans les domaines qui me plaisaient.» Diplômée deux ans plus tard, Céline «se retrouve sans trop savoir quoi faire.» Décidée à partir hors du Caillou, elle envisage de faire une licence pro de graphisme, une école spécialisée dans ce domaine ou une licence d’arts. «Le manque de moyens, la crainte de l’inconnu, un manque de confiance en soi» sont autant d’éléments qui font douter la jeune fille originaire de Lifou par sa mère.
La Calédonienne prend toutefois son courage à deux mains. "Je me suis dit que partir ne serait que bénéfique même si mes projets tombaient à l’eau.» Céline cherche alors des petits boulots dans des pays anglo-saxons pour apprendre l’anglais. En un rien de temps, l’étudiante trouve un emploi de femme de chambre dans un hôtel en Ecosse. En deux semaines, elle plie bagages et se retrouve au fin fond de la campagne écossaise en février 2017. Un saut dans l’inconnu qui n’arrête pas Céline. «J’avais très peur mais mes collègues étaient super et je ne me sentais pas seule.» Une expérience enrichissante qui se termine cinq mois plus tard. Les conditions de travail n’étant pas réunies, la Calédonienne donne sa démission. «Une galère» qui ne freine pas la jeune femme. «J’avais le choix entre rentrer en Nouvelle-Calédonie la tête entre les jambes ou continuer. J’ai décidé de continuer.»
Elle parcourt l’Ecosse en envoyant bon nombre de candidatures. C’est finalement en rendant visite à une amie – calédonienne – à Nottingham, au centre de l’Angleterre, que Céline trouve du travail. «J’ai fait un essai dans un restaurant français, le Bistrot Pierre, et j’ai été prise.» Installée depuis août 2017, cette ancienne championne de tennis mesure le chemin parcouru. «J’ai plus confiance en moi, je me suis aperçue que j’étais capable de faire beaucoup de choses.» Une confiance en soi qui se traduit par une motivation décuplée. Cet été, Céline sera animatrice dans un hôtel en Grèce. Surtout, la jeune femme, qui n’a jamais arrêté la photo, revient à ses premières amours et souhaite reprendre ses études en France. «Je suis en train de préparer des dossiers pour intégrer une licence pro en design et graphisme ou une licence en arts plastiques.» Même si tout n’est pas réglé, notamment la question du financement de ses études, Céline est décidée à foncer. «Je suis partie sur ma lancée, je suis positive quant à mon avenir.»
par ambre@lefeivre.info