Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Clémence Favan future artiste designer.
« J’aime la liberté que je trouve dans l’art ». A tout juste 20 ans, Clémence est étudiante en arts appliqués et design, installée aux Pays-Bas. Mais la jeune fille est aussi performeuse. Touche-à-tout et créative, elle s’affranchit des contraintes dans son art tout laissant libre cours à son imagination quand elle peint, dessine, filme, photographie, coud ou encore sculpte.
La jeune métisse vietnamienne a toujours eu la fibre artistique. Petite, ses grands-parents l’initient aux arts manuels. Dans sa famille, la liberté d’expression est un droit que chacun revendique. « J’ai toujours eu le besoin de m’exprimer, parfois même très fort, et on a respecté cette envie ». Dès le collège, la Calédonienne sait qu’elle évoluera dans un métier où elle sera libre de créer. Elle fait le choix de devenir designer, un bon compromis selon elle, entre métier concret et vocation artistique. Pour réaliser son rêve, la jeune fille se donne les moyens de sa réussite. En section arts plastiques au lycée La Pérouse de Nouméa, elle prend des cours supplémentaires de dessin et de sculpture. Ses créations artistiques mêlent déjà peintures, montages vidéo ou photo voire même installations éphémères.
Un bac mention Très bien en poche, Clémence s’envole en 2014 pour la très réputée école Boulle à Paris. Pendant sa première année de formation, l’étudiante découvre toutes les branches du design.Motivée et curieuse, ses professeurs lui conseillent alors la Design Academy à Eindhoven aux Pays-Bas. Clémence tombe amoureuse de l’établissement qu’elle définit comme « une école conceptuelle offrant une grande liberté à ses élèves ». Depuis septembre 2015, la Calédonienne continue sa formation et s’est spécialisée dans la thématique « Man and Identity » (« L’homme et l’identité »). Elle imagine le monde de demain, casse les codes pour penser de nouveaux concepts. Passionnée de mode, l’artiste designer réalise également des vêtements, des masques, des bijoux, souvent atypiques parfois insensés. « Même si certains sont très inconfortables, je me dit que ce n’est pas grave parce que c’est beau, c’est émouvant, que cela relève de l’art ».
En tant que performeuse, Clémence se met en scène. L’occasion pour elle de souligner les sentiments, de toucher encore plus grâce au langage du corps. La jeune file fourmille de projets. Elle travaille sur de grosses installations et rêve de continuer ses études à New-York ou en Asie. Eloignée de son Caillou natal, l’artiste designer n’en oublie pas moins la Nouvelle-Calédonie. Clémence s’inspire de ses origines métissées et de la culture de son pays pour que ses créations « soient belles, magiques et qu’elles fassent rêvent les gens ». Une forme originale de mettre le Caillou à l’honneur.
Découvrez un des projet de Clémence « Le projet Vanity » où la jeune fille a filmé de l’eau et de la cire:
La jeune métisse vietnamienne a toujours eu la fibre artistique. Petite, ses grands-parents l’initient aux arts manuels. Dans sa famille, la liberté d’expression est un droit que chacun revendique. « J’ai toujours eu le besoin de m’exprimer, parfois même très fort, et on a respecté cette envie ». Dès le collège, la Calédonienne sait qu’elle évoluera dans un métier où elle sera libre de créer. Elle fait le choix de devenir designer, un bon compromis selon elle, entre métier concret et vocation artistique. Pour réaliser son rêve, la jeune fille se donne les moyens de sa réussite. En section arts plastiques au lycée La Pérouse de Nouméa, elle prend des cours supplémentaires de dessin et de sculpture. Ses créations artistiques mêlent déjà peintures, montages vidéo ou photo voire même installations éphémères.
Un bac mention Très bien en poche, Clémence s’envole en 2014 pour la très réputée école Boulle à Paris. Pendant sa première année de formation, l’étudiante découvre toutes les branches du design.Motivée et curieuse, ses professeurs lui conseillent alors la Design Academy à Eindhoven aux Pays-Bas. Clémence tombe amoureuse de l’établissement qu’elle définit comme « une école conceptuelle offrant une grande liberté à ses élèves ». Depuis septembre 2015, la Calédonienne continue sa formation et s’est spécialisée dans la thématique « Man and Identity » (« L’homme et l’identité »). Elle imagine le monde de demain, casse les codes pour penser de nouveaux concepts. Passionnée de mode, l’artiste designer réalise également des vêtements, des masques, des bijoux, souvent atypiques parfois insensés. « Même si certains sont très inconfortables, je me dit que ce n’est pas grave parce que c’est beau, c’est émouvant, que cela relève de l’art ».
En tant que performeuse, Clémence se met en scène. L’occasion pour elle de souligner les sentiments, de toucher encore plus grâce au langage du corps. La jeune file fourmille de projets. Elle travaille sur de grosses installations et rêve de continuer ses études à New-York ou en Asie. Eloignée de son Caillou natal, l’artiste designer n’en oublie pas moins la Nouvelle-Calédonie. Clémence s’inspire de ses origines métissées et de la culture de son pays pour que ses créations « soient belles, magiques et qu’elles fassent rêvent les gens ». Une forme originale de mettre le Caillou à l’honneur.
Découvrez un des projet de Clémence « Le projet Vanity » où la jeune fille a filmé de l’eau et de la cire:
Calédoniens ailleurs : Clémence Favan, libre comme l’art
par ambre@lefeivre.info