Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d’emploi, histoire d’amour, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Cory Morello installée en Arabie Saoudite.
Cory, 30 ans, vit depuis six ans à Djeddah (Arabie Saoudite) avec sa famille. Dans le royaume wahhabite, la Calédonienne a su trouver sa place. La jeune femme, originaire de La Foa, n’avait pas imaginé qu’elle s’installerait un jour au cœur de la péninsule arabique mais l’amour a changé ses plans…
Journaliste de formation, Cory fait ses études à la Griffith University à Gold Coast. C’est à cette époque que la Calédonienne fait la connaissance de Tawfiq. Ingénieur et pilote, le jeune Saoudien est venu passer un autre diplôme d’ingénieur en Information Technology. Le couple vit une belle histoire d’amour pensant qu’elle restera sans lendemain, Tawfiq devant retourner dans son pays pour travailler. Ainsi, quand le jeune homme rentre en Arabie Saoudite pour prendre son poste de pilote chez Saudi Arabian Airlines, ils décident de rester bons amis. Cory, titulaire d’un bachelor puis d’un master en journalisme, souhaite se lancer dans un doctorat. Mais la séparation avec Tawfiq est dure, en particulier pour le pilote. « Il m’appelait très régulièrement et un jour il m’a dit tout de go au téléphone : ‘épouse-moi !’ et j’ai accepté ».
L’annonce de leur mariage est accueillie avec joie par les familles des futurs époux même si le père de Tawfiq a des doutes tant les formalités administratives dans le royaume sont complexes. Finalement, Cory rejoint son fiancé en 2010, à Djeddah où le mariage religieux et civil est célébré. Le couple officialisera son union en France quatre ans plus tard en se mariant à la mairie de La Foa. En Arabie Saoudite, Cory découvre un quotidien qui oscille entre traditions, rigorisme religieux et modernité, auquel son mari l’avait déjà bien préparée. La jeune femme doit porter une abaya (une longue robe à porter par-dessus les vêtements ndlr) et n’a pas le droit de conduire. « Ces contraintes sont parfois difficiles à gérer comme le fait que la vie quotidienne soit rythmée par les cinq prières. Tout le pays s’arrête alors et il faut en tenir compte lors de ses déplacements ». En parallèle, le mode de vie à l’occidental, avec des immenses centres commerciaux, des cafés et des restaurants, a été adopté par tous les Saoudiens.
Cory, maman de Taalal (4 ans et demi) et de Layan (9 mois) a réussi à s’en accommoder. « Parfois, ce fut difficile, j’ai eu des coup de blues. Mais je positive et j’accepte les choix que j’ai fait ». Grâce à son mari, la Calédonienne voyage très souvent et se rend régulièrement en Nouvelle-Calédonie. Si ces séjours sont de « véritables bouffées d’air » pour la jeune femme, elle a vu en six ans la situation changer en Arabie Saoudite. « Depuis 2010, j’ai vu des petits changements mais à l’échelle du royaume, ce sont des énormes avancées. J’espère que cela va continuer». Décidée à élever ses enfants dans leur double-culture, Cory estime qu’il faut avoir « l’esprit ouvert pour vivre en Arabie Saoudite et accepter toutes ses particularités ». « Mon parcours peut être considéré comme atypique mais je ne le vois pas comme différent d’une autre femme. Je vis un quotidien on ne peut plus normal de jeune maman ».
par ambre@lefeivre.info
Journaliste de formation, Cory fait ses études à la Griffith University à Gold Coast. C’est à cette époque que la Calédonienne fait la connaissance de Tawfiq. Ingénieur et pilote, le jeune Saoudien est venu passer un autre diplôme d’ingénieur en Information Technology. Le couple vit une belle histoire d’amour pensant qu’elle restera sans lendemain, Tawfiq devant retourner dans son pays pour travailler. Ainsi, quand le jeune homme rentre en Arabie Saoudite pour prendre son poste de pilote chez Saudi Arabian Airlines, ils décident de rester bons amis. Cory, titulaire d’un bachelor puis d’un master en journalisme, souhaite se lancer dans un doctorat. Mais la séparation avec Tawfiq est dure, en particulier pour le pilote. « Il m’appelait très régulièrement et un jour il m’a dit tout de go au téléphone : ‘épouse-moi !’ et j’ai accepté ».
L’annonce de leur mariage est accueillie avec joie par les familles des futurs époux même si le père de Tawfiq a des doutes tant les formalités administratives dans le royaume sont complexes. Finalement, Cory rejoint son fiancé en 2010, à Djeddah où le mariage religieux et civil est célébré. Le couple officialisera son union en France quatre ans plus tard en se mariant à la mairie de La Foa. En Arabie Saoudite, Cory découvre un quotidien qui oscille entre traditions, rigorisme religieux et modernité, auquel son mari l’avait déjà bien préparée. La jeune femme doit porter une abaya (une longue robe à porter par-dessus les vêtements ndlr) et n’a pas le droit de conduire. « Ces contraintes sont parfois difficiles à gérer comme le fait que la vie quotidienne soit rythmée par les cinq prières. Tout le pays s’arrête alors et il faut en tenir compte lors de ses déplacements ». En parallèle, le mode de vie à l’occidental, avec des immenses centres commerciaux, des cafés et des restaurants, a été adopté par tous les Saoudiens.
Cory, maman de Taalal (4 ans et demi) et de Layan (9 mois) a réussi à s’en accommoder. « Parfois, ce fut difficile, j’ai eu des coup de blues. Mais je positive et j’accepte les choix que j’ai fait ». Grâce à son mari, la Calédonienne voyage très souvent et se rend régulièrement en Nouvelle-Calédonie. Si ces séjours sont de « véritables bouffées d’air » pour la jeune femme, elle a vu en six ans la situation changer en Arabie Saoudite. « Depuis 2010, j’ai vu des petits changements mais à l’échelle du royaume, ce sont des énormes avancées. J’espère que cela va continuer». Décidée à élever ses enfants dans leur double-culture, Cory estime qu’il faut avoir « l’esprit ouvert pour vivre en Arabie Saoudite et accepter toutes ses particularités ». « Mon parcours peut être considéré comme atypique mais je ne le vois pas comme différent d’une autre femme. Je vis un quotidien on ne peut plus normal de jeune maman ».
par ambre@lefeivre.info