Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Danièle Nixon Urbain, propriétaire d’un centre équestre.
« Ma vie tourne autour des chevaux et des centres équestres ». Passionnée depuis toujours, Danièle a fait le pari fou d’ouvrir un centre équestre « à la française » avec son mari à Gold Coast. Un challenge qu’elle relève avec brio.
Enfant, Danièle découvre seule l’équitation. La petite Calédonienne y prend tellement goût qu’en plus des concours de sauts d’obstacles auxquels elle participe, elle décide d’en faire son métier. Etudiante, elle s’envole faire un DUT de gestion des entreprises puis un DECF. Installée en Normandie, elle pratique sa passion tous les jours tout en étant bénévole dans un centre équestre. Quatre ans plus tard, de retour sur son Caillou, c’est dans une banque que Danièle débute toutefois sa carrière. Une expérience qui la convainc moyennement. Au bout d'un an, la Calédonienne revient à ses premières envies. Elle ouvre une sellerie d’équitation baptisée Equi Jump où se trouvent accessoires venant de France et où bons conseils sont prodigués. « J’ai allié la branche qui me plaisait le plus et le côté commercial. Je voulais créer ma boîte ». En 2004, Danièle va plus loin et ouvre un centre équestre à Dumbéa. Un challenge qu’elle relève avec son mari, tout aussi passionné qu’elle et rencontré dans un centre équestre !
A 35 ans, c’est un autre défi que le couple décide de relever : partir s’installer en Australie. Pour Danièle, qui a la double nationalité et une connaissance parfaite du pays, c’est l’occasion de transmettre à ses enfants cette double culture et de leur apprendre l’anglais. La famille Nixon Urbain se donne un an pour réussir. En Nouvelle-Calédonie, ils vendent entreprises et biens pour arriver en 2009 à Gold Coast. Ils s’installent dans la maison de vacances et c’est par un concours de circonstances qu’ils ouvrent un centre équestre. « Nous avions un petite propriété avec des poneys pour les enfants et ce sont les parents d’élèves qui nous ont incité à ouvrir un centre équestre ». Danièle, qui a fait une formation supplémentaire dans le marketing, se lance dans toutes les démarches administratives. Au bout d’un an le Gold Coast Equestrian Centre est ouvert. Le couple est à la tête d’une propriété de 25 hectares à 25 mins de Southport où vivent une soixantaine de chevaux et de poneys. Quatre employés permanents épaulent le couple qui vit sur place, deux viennent en working holiday et Danièle peut compter sur Alexia, la responsable. « Sans eux, le centre n’existerait pas ! »
Le plus de leur centre ? Une structure à la française comme il n’en existe nulle part ailleurs en Australie. « Nous suivons le programme de la fédération française d’équitation. Je fais passer les galops que j’ai traduits en anglais. Tous nos employés sont Français et ont été formé en France ». Un vrai plus pour les Australiens qui n’ont pas la culture du centre équestre. Avec 80 clients réguliers par semaine plus les touristes et les visites spécifiques, Danièle et son mari sont à la tête du plus gros centre équestre du Queensland. La Calédonienne vient également d'ouvrir une sellerie dans le même esprit que celle qu'elle possédait à Nouméa. Bosseuse, jonglant entre sa vie de famille et sa vie de chef d’entreprise, Danièle ne pourrait être plus heureuse. « C’est la passion que me fait tenir et je suis toujours aussi passionnée. Je ne regrette rien, je suis allée au bout de mes rêves ».
Pour suivre l'actualité du centre, c'est ici
par ambre@lefeivre.info
Enfant, Danièle découvre seule l’équitation. La petite Calédonienne y prend tellement goût qu’en plus des concours de sauts d’obstacles auxquels elle participe, elle décide d’en faire son métier. Etudiante, elle s’envole faire un DUT de gestion des entreprises puis un DECF. Installée en Normandie, elle pratique sa passion tous les jours tout en étant bénévole dans un centre équestre. Quatre ans plus tard, de retour sur son Caillou, c’est dans une banque que Danièle débute toutefois sa carrière. Une expérience qui la convainc moyennement. Au bout d'un an, la Calédonienne revient à ses premières envies. Elle ouvre une sellerie d’équitation baptisée Equi Jump où se trouvent accessoires venant de France et où bons conseils sont prodigués. « J’ai allié la branche qui me plaisait le plus et le côté commercial. Je voulais créer ma boîte ». En 2004, Danièle va plus loin et ouvre un centre équestre à Dumbéa. Un challenge qu’elle relève avec son mari, tout aussi passionné qu’elle et rencontré dans un centre équestre !
A 35 ans, c’est un autre défi que le couple décide de relever : partir s’installer en Australie. Pour Danièle, qui a la double nationalité et une connaissance parfaite du pays, c’est l’occasion de transmettre à ses enfants cette double culture et de leur apprendre l’anglais. La famille Nixon Urbain se donne un an pour réussir. En Nouvelle-Calédonie, ils vendent entreprises et biens pour arriver en 2009 à Gold Coast. Ils s’installent dans la maison de vacances et c’est par un concours de circonstances qu’ils ouvrent un centre équestre. « Nous avions un petite propriété avec des poneys pour les enfants et ce sont les parents d’élèves qui nous ont incité à ouvrir un centre équestre ». Danièle, qui a fait une formation supplémentaire dans le marketing, se lance dans toutes les démarches administratives. Au bout d’un an le Gold Coast Equestrian Centre est ouvert. Le couple est à la tête d’une propriété de 25 hectares à 25 mins de Southport où vivent une soixantaine de chevaux et de poneys. Quatre employés permanents épaulent le couple qui vit sur place, deux viennent en working holiday et Danièle peut compter sur Alexia, la responsable. « Sans eux, le centre n’existerait pas ! »
Le plus de leur centre ? Une structure à la française comme il n’en existe nulle part ailleurs en Australie. « Nous suivons le programme de la fédération française d’équitation. Je fais passer les galops que j’ai traduits en anglais. Tous nos employés sont Français et ont été formé en France ». Un vrai plus pour les Australiens qui n’ont pas la culture du centre équestre. Avec 80 clients réguliers par semaine plus les touristes et les visites spécifiques, Danièle et son mari sont à la tête du plus gros centre équestre du Queensland. La Calédonienne vient également d'ouvrir une sellerie dans le même esprit que celle qu'elle possédait à Nouméa. Bosseuse, jonglant entre sa vie de famille et sa vie de chef d’entreprise, Danièle ne pourrait être plus heureuse. « C’est la passion que me fait tenir et je suis toujours aussi passionnée. Je ne regrette rien, je suis allée au bout de mes rêves ».
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