Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d’emploi, histoire d’amour, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Emilie Chautard, entrepreneur.
« Pour moi, impossible n’est pas français. Quand une opportunité se présente, il faut la saisir. » Travailleuse et déterminée, Emilie s’est donnée les moyens de sa réussite. Installée à Brisbane, la Calédonienne de 32 ans est à la tête de Consult Connect, un cabinet de recrutement spécialisé dans le secteur minier.
Au sortir du lycée, la jeune femme rêve d’une carrière à l’international. La tête sur les épaules, elle débute ses études au sein de l’Ecole de Gestion et de Commerce (EGC) de Nouvelle-Calédonie. « L’école m’a apporté une formation complète et une excellente préparation au monde de l’entreprise ». Le stage de fin d’études qu’elle effectue en Australie la convainc de venir y vivre. Diplômée en 2004, Emilie part pour la Griffith University effectuer un MBA spécialisé dans les ressources humaines. Surnommée « connecting people » par ses proches, l’étudiante confie « croire au pouvoir du réseau » et aime le contact des gens. En 2006, la jeune femme est fin prête à intégrer le monde du travail australien. Calédonienne, francophone, attirée par le secteur minier, Emilie fait de ses différences des atouts. Elle cible les cabinets de recrutements spécialisés dans la mine et tournés vers les pays francophones. « Je voulais être une valeur ajoutée ».
Après une expérience dans un cabinet spécialisé dans la logistique pendant deux ans, elle est embauchée par une entreprise où ses points forts sont utilisés à bon escient. En 2009, la crise économique frappe le pays et Emilie perd son travail. De ce coup de frein, la chasseuse de tête décide d’en tirer le meilleur. « J’ai pris cela comme un soulagement car c’était une énorme société où l’environnement de travail était malsain et stressant ». Emilie ne tarde pas à intégrer un autre cabinet de recrutement international toujours dans le secteur minier. En 2013, la société est rachetée et la Calédonienne y voit l’opportunité de se mettre à son compte. « J’avais des clients prêts à me suivre, j’avais envie de me donner à 100% et d’être autonome ».
Malgré ses appréhensions, Emilie lance en 2013 Consult Connect, son propre cabinet de recrutement international tourné vers les pays francophones dont la Nouvelle-Calédonie. Désormais installée à son compte, la Calédonienne fait les démarches pour obtenir la nationalité australienne. Elle reçoit son passeport aussie en 2015 après « un vrai parcours du combattant » de son propre aveu. Aujourd’hui, cette fonceuse multiplie les projets. Elle gère la partie RH de l’entreprise de son compagnon et le couple vient de créer une nouvelle société, Hello Bright, spécialisée dans la vente de luminaires. Grâce à sa persévérance, Emilie est arrivée là où elle souhaitait aller.
Emilie Chautard est passionnée par son métier, elle nous explique pourquoi :
Au sortir du lycée, la jeune femme rêve d’une carrière à l’international. La tête sur les épaules, elle débute ses études au sein de l’Ecole de Gestion et de Commerce (EGC) de Nouvelle-Calédonie. « L’école m’a apporté une formation complète et une excellente préparation au monde de l’entreprise ». Le stage de fin d’études qu’elle effectue en Australie la convainc de venir y vivre. Diplômée en 2004, Emilie part pour la Griffith University effectuer un MBA spécialisé dans les ressources humaines. Surnommée « connecting people » par ses proches, l’étudiante confie « croire au pouvoir du réseau » et aime le contact des gens. En 2006, la jeune femme est fin prête à intégrer le monde du travail australien. Calédonienne, francophone, attirée par le secteur minier, Emilie fait de ses différences des atouts. Elle cible les cabinets de recrutements spécialisés dans la mine et tournés vers les pays francophones. « Je voulais être une valeur ajoutée ».
Après une expérience dans un cabinet spécialisé dans la logistique pendant deux ans, elle est embauchée par une entreprise où ses points forts sont utilisés à bon escient. En 2009, la crise économique frappe le pays et Emilie perd son travail. De ce coup de frein, la chasseuse de tête décide d’en tirer le meilleur. « J’ai pris cela comme un soulagement car c’était une énorme société où l’environnement de travail était malsain et stressant ». Emilie ne tarde pas à intégrer un autre cabinet de recrutement international toujours dans le secteur minier. En 2013, la société est rachetée et la Calédonienne y voit l’opportunité de se mettre à son compte. « J’avais des clients prêts à me suivre, j’avais envie de me donner à 100% et d’être autonome ».
Malgré ses appréhensions, Emilie lance en 2013 Consult Connect, son propre cabinet de recrutement international tourné vers les pays francophones dont la Nouvelle-Calédonie. Désormais installée à son compte, la Calédonienne fait les démarches pour obtenir la nationalité australienne. Elle reçoit son passeport aussie en 2015 après « un vrai parcours du combattant » de son propre aveu. Aujourd’hui, cette fonceuse multiplie les projets. Elle gère la partie RH de l’entreprise de son compagnon et le couple vient de créer une nouvelle société, Hello Bright, spécialisée dans la vente de luminaires. Grâce à sa persévérance, Emilie est arrivée là où elle souhaitait aller.
Emilie Chautard est passionnée par son métier, elle nous explique pourquoi :
Calédoniens ailleurs : Emilie Chautard, une persévérance à toute épreuve
Par ambre@lefeivre.info