Fin 2018, Fabien quittait tout en Nouvelle-Calédonie pour assouvir sa soif d’aventures. Que devient-il ? Comment la pandémie de Covid-19 a bouleversé ses plans ? « Calédoniens ailleurs » prend de ses nouvelles.
Tout quitter pour vivre ses rêves avant qu’il ne soit trop tard, avant que les regrets ne s’installent. Il y a un an et demi, Fabien claquait la porte de sa vie d’ingénieur informaticien sur le Caillou. A lui, les rencontres imprévues et les aventures inopinées. Défi supplémentaire : c’est à vélo que le Calédonien décidait d’expérimenter sa nouvelle existence de nomade. Premier stop : la Nouvelle-Zélande. A « Calédoniens ailleurs », il confiait alors ses envies de globe-trotteur.
Après un périple seul et plusieurs mois de woofing, il rencontrait Mina, une jeune Japonaise éprise, elle aussi, d’aventures et de grands espaces. De quoi rebattre les cartes de son avenir. Le couple se retrouve en août 2019 en Nouvelle-Calédonie où il effectue un tour de la Grande terre à vélo. L’occasion pour le jeune homme de découvrir son île comme jamais il ne l’a fait. « La Nouvelle-Calédonie, c’est très cyclable, on ne le sait pas forcément. J’ai découvert qu’il y a pas mal de choses à faire sur le Caillou dès qu’on sort des sentiers battus. »
Fabien et Mina s’envolent ensuite pour le Japon, direction les îles les plus au sud de l’archipel nippon. « Nous avons fait de la randonnée à Kumejima et avons plongé dans les eaux de Yonaguni. L’île est réputée pour ses spots de requins marteaux et requins baleines ainsi que pour sa mystérieuse structure sous-marine. » En février, les voici à Taïwan effectuant le tour de l’île à vélo. Là encore, une expérience aussi enrichissante qu’inattendue. « Nous avons eu cette opportunité grâce à des amis. L’île – de la même taille que la Grande terre à peu près – est cyclable à 90%. » Sur la route toute la journée, consommant peu internet et la télévision, le couple ne voit pas arriver la pandémie de Covid-19. Surtout que Fabien et Mina ont en tête à ce moment-là un nouveau projet : travailler pour les Jeux olympiques de Tokyo comme volontaires. « Nous avions une opportunité grâce à Mina. » L’occasion de vivre une expérience unique. Le Calédonien rentre en mars sur le Caillou pour lancer les démarches administratives et faire son visa.
Deux jours après son arrivée, Fabien voit les pays se confiner un à un, les frontières se fermer une à une avant que le confinement ne soit également décrété en Nouvelle-Calédonie. Le 30 mars, il est annoncé que les Jeux olympiques de Tokyo sont reportés du 23 juillet au 8 août 2021. « Notre projet est entièrement tombé à l’eau. Nous aurions dû commencer en mai-juin jusqu’en août avant de faire le tour d’Hokkaido en vélo. » Si Fabien ronge son frein depuis trois mois, le Calédonien relativise. « J’ai pu retrouver un travail, j’ai toute ma famille sur le Caillou. La pandémie n’a pas freiné mon envie de voyager. Je reste optimiste quant à la possibilité de voyager à travers le monde. » Dès que cela sera possible, Fabien retrouvera Mina, confinée au Japon. Le couple s’élancera alors vers de nouvelles destinations. « A vélo, soit nous faisons le tour d’Hokkaido soit le tour d’Europe. Nous aviserons. Puis nous aimerions traverser l’Amérique en vélo, il faut prévoir un périple de deux ans. » Fabien n’est en tout cas pas près d’abandonner cette vie de nomade. « J’aime cette sensation de liberté, cette curiosité de découvrir. C’est une vie simple au final. On pédale, on mange, on dort, on voyage. »
par ambre@lefeivre.com
Après un périple seul et plusieurs mois de woofing, il rencontrait Mina, une jeune Japonaise éprise, elle aussi, d’aventures et de grands espaces. De quoi rebattre les cartes de son avenir. Le couple se retrouve en août 2019 en Nouvelle-Calédonie où il effectue un tour de la Grande terre à vélo. L’occasion pour le jeune homme de découvrir son île comme jamais il ne l’a fait. « La Nouvelle-Calédonie, c’est très cyclable, on ne le sait pas forcément. J’ai découvert qu’il y a pas mal de choses à faire sur le Caillou dès qu’on sort des sentiers battus. »
Fabien et Mina s’envolent ensuite pour le Japon, direction les îles les plus au sud de l’archipel nippon. « Nous avons fait de la randonnée à Kumejima et avons plongé dans les eaux de Yonaguni. L’île est réputée pour ses spots de requins marteaux et requins baleines ainsi que pour sa mystérieuse structure sous-marine. » En février, les voici à Taïwan effectuant le tour de l’île à vélo. Là encore, une expérience aussi enrichissante qu’inattendue. « Nous avons eu cette opportunité grâce à des amis. L’île – de la même taille que la Grande terre à peu près – est cyclable à 90%. » Sur la route toute la journée, consommant peu internet et la télévision, le couple ne voit pas arriver la pandémie de Covid-19. Surtout que Fabien et Mina ont en tête à ce moment-là un nouveau projet : travailler pour les Jeux olympiques de Tokyo comme volontaires. « Nous avions une opportunité grâce à Mina. » L’occasion de vivre une expérience unique. Le Calédonien rentre en mars sur le Caillou pour lancer les démarches administratives et faire son visa.
Deux jours après son arrivée, Fabien voit les pays se confiner un à un, les frontières se fermer une à une avant que le confinement ne soit également décrété en Nouvelle-Calédonie. Le 30 mars, il est annoncé que les Jeux olympiques de Tokyo sont reportés du 23 juillet au 8 août 2021. « Notre projet est entièrement tombé à l’eau. Nous aurions dû commencer en mai-juin jusqu’en août avant de faire le tour d’Hokkaido en vélo. » Si Fabien ronge son frein depuis trois mois, le Calédonien relativise. « J’ai pu retrouver un travail, j’ai toute ma famille sur le Caillou. La pandémie n’a pas freiné mon envie de voyager. Je reste optimiste quant à la possibilité de voyager à travers le monde. » Dès que cela sera possible, Fabien retrouvera Mina, confinée au Japon. Le couple s’élancera alors vers de nouvelles destinations. « A vélo, soit nous faisons le tour d’Hokkaido soit le tour d’Europe. Nous aviserons. Puis nous aimerions traverser l’Amérique en vélo, il faut prévoir un périple de deux ans. » Fabien n’est en tout cas pas près d’abandonner cette vie de nomade. « J’aime cette sensation de liberté, cette curiosité de découvrir. C’est une vie simple au final. On pédale, on mange, on dort, on voyage. »
par ambre@lefeivre.com