Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Falakika Billot Vaisioa, technicienne informatique.
Pas facile parfois de s’affranchir du devoir familial et d’acquérir son indépendance. C’est le cas de Falakika, qui, à force de travail et de motivation, a convaincu ses parents de la laisser voler de ses propres ailes.
Au lycée, cette descendante d’une grande famille wallisienne rêve de faire carrière dans l’informatique. « Mon père était dans ce domaine, j’étais curieuse de le découvrir. » Un choix que ne partage pas sa mère. La jeune fille se dirige alors vers le secrétariat. Elle obtient un BEP en 2009 puis un bac en 2011. Bachelière, elle ne continue pas dans cette voie et exerce une série de petits boulots. « Je ne me voyais pas rester derrière un bureau. » Un an plus tard, Falakika peut revenir à ses premières amours. « Ma mère a vu que j’étais motivée, que je continuais à me renseigner sur les formations possibles dans l’informatique. » Entre 2013 et 2014, elle suit deux formations dispensées par différents organismes du Territoire et obtient des certificats. A l’issue de l’une d’entre elles, la Calédonienne se voit proposer de continuer en métropole.
Ayant toujours eu envie de vivre ailleurs, Falakika choisit de suivre une formation en tant que technicien d’assistance en maintenance informatique à l’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA) de Perpignan. Après huit mois de cours, elle rate sa certification, n’ayant pas la moyenne dans l’un des trois modules. Pas question pour autant de baisser les bras. Séduite par Toulouse, qu’elle a découvert lors d’un stage, Falakika s’installe dans la Ville rose. Son projet reste le même à une nuance près. « Je voulais soit suivre une autre formation, soit trouver du travail, toujours dans le même domaine. » Malgré sa motivation, les recherches sont difficiles et le découragement la gagne. Le dénouement arrive quelques mois plus tard. Le lycée dans lequel elle avait fait son stage, cherche un technicien informatique. Après entretiens, c’est elle qui est retenue. En octobre 2016, elle débute dans cet établissement privé.
Un soulagement et une joie pour Falakika. « Ce travail est tout ce que je cherchais. Ca me plait beaucoup et en plus, chaque année, je bénéficie d’une formation, ce qui est super car je vais pouvoir évoluer. » Des projets plein la tête, la Calédonienne espère bien continuer sur sa lancée. « J’aimerai obtenir la Validation des acquis de l’expérience (VAE) et un jour ouvrir ma propre boutique de dépannage informatique. » Loin des siens, cette fille aînée n’en oublie pas moins sa famille. « Mes parents sont fiers de moi. Ils sont contents que je réussisse dans ce que je veux faire. Tant mieux car leur regard est très important pour moi. Je veux montrer l’exemple, je veux réussir. »
par ambre@lefeivre.info
Au lycée, cette descendante d’une grande famille wallisienne rêve de faire carrière dans l’informatique. « Mon père était dans ce domaine, j’étais curieuse de le découvrir. » Un choix que ne partage pas sa mère. La jeune fille se dirige alors vers le secrétariat. Elle obtient un BEP en 2009 puis un bac en 2011. Bachelière, elle ne continue pas dans cette voie et exerce une série de petits boulots. « Je ne me voyais pas rester derrière un bureau. » Un an plus tard, Falakika peut revenir à ses premières amours. « Ma mère a vu que j’étais motivée, que je continuais à me renseigner sur les formations possibles dans l’informatique. » Entre 2013 et 2014, elle suit deux formations dispensées par différents organismes du Territoire et obtient des certificats. A l’issue de l’une d’entre elles, la Calédonienne se voit proposer de continuer en métropole.
Ayant toujours eu envie de vivre ailleurs, Falakika choisit de suivre une formation en tant que technicien d’assistance en maintenance informatique à l’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA) de Perpignan. Après huit mois de cours, elle rate sa certification, n’ayant pas la moyenne dans l’un des trois modules. Pas question pour autant de baisser les bras. Séduite par Toulouse, qu’elle a découvert lors d’un stage, Falakika s’installe dans la Ville rose. Son projet reste le même à une nuance près. « Je voulais soit suivre une autre formation, soit trouver du travail, toujours dans le même domaine. » Malgré sa motivation, les recherches sont difficiles et le découragement la gagne. Le dénouement arrive quelques mois plus tard. Le lycée dans lequel elle avait fait son stage, cherche un technicien informatique. Après entretiens, c’est elle qui est retenue. En octobre 2016, elle débute dans cet établissement privé.
Un soulagement et une joie pour Falakika. « Ce travail est tout ce que je cherchais. Ca me plait beaucoup et en plus, chaque année, je bénéficie d’une formation, ce qui est super car je vais pouvoir évoluer. » Des projets plein la tête, la Calédonienne espère bien continuer sur sa lancée. « J’aimerai obtenir la Validation des acquis de l’expérience (VAE) et un jour ouvrir ma propre boutique de dépannage informatique. » Loin des siens, cette fille aînée n’en oublie pas moins sa famille. « Mes parents sont fiers de moi. Ils sont contents que je réussisse dans ce que je veux faire. Tant mieux car leur regard est très important pour moi. Je veux montrer l’exemple, je veux réussir. »
par ambre@lefeivre.info