Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Gaël Trigalleau, life coach à Sydney.
« Quand tu sors de ta zone de confort, la magie opère.» A 37 ans, Gaël a fait le pari fou de changer de vie. Un saut dans l’inconnu certes, mais ô combien épanouissant.
Cette volonté d’aller de l’avant et ce brin d’audace qui font le sel de tout changement de vie se retrouvent chez le Calédonien dès son plus jeune âge. « J’ai toujours eu un côté débrouillard et une volonté de travailler aux côtés des gens. Des caractéristiques sûrement liées à mon histoire familiale. » Un bac en poche, Gaël connaît plusieurs vies professionnelles. Il évolue dans le domaine du multimédia et de l’informatique avant d’atterrir dans la banque. Lorsqu’il débute cette nouvelle carrière, c’est la douche froide. L’environnement ne lui plaît pas. Pourtant, il choisit de continuer, convaincu par ses proches de « rester dans sa zone de confort ».Ce passionné de windsurf décide toutefois de s’engager auprès de ses collègues en intégrant le comité d’entreprise puis en se syndiquant. « J’avais envie d’apporter du bien-être au travail, d’améliorer la qualité de vie. »
En 2015, il mène ainsi une grève pour demander d’augmenter « décemment » les salariés. Un épisode déterminant qui conditionne ses choix de vie par la suite. En pleine remise en question, le jeune homme découvre la Programmation Neurolinguistique (PNL). Un véritable déclic. « J’ai découvert plus qu’une technique, une façon de pensée. Pour moi, on me donnait le manuel du cerveau humain. On pouvait aider les gens à s’aider eux-mêmes. » Gaël se forme pour exercer comme maître praticien en PNL. Il organise bientôt des sessions de coaching. Promu directeur d’agence bancaire, une série d’incidents professionnels et personnels le conduit au burn-out puis à la dépression. « J’étais très mal. Au bord du suicide. C’est le livre d’Anthony Robbins « Le pouvoir illimité » qui m’a donné envie de m’en sortir. » Il s’inscrit dans la foulée à un séminaire de développement personnel en groupe « Date with destiny » qui se tient quelques mois plus tard à Cairns. En mai 2018, ce sont six journées intenses que le Nouméen vit. Un séjour qui lui ouvre de nouvelles perspectives d’avenir. Avant son retour sur le Caillou, séjournant quelques jours à Sydney, le Calédonien prend la décision de s’y installer. « C’est ce que je voulais faire quand j’étais plus jeune. Je voulais vivre cette aventure. »
Il démissionne de la banque, reprend ses séances de coaching, (re)apprend l’anglais, met en place son programme en one to one baptisé « Générateur d’audace ». En septembre 2018, le voici installer à West Sydney, jeune étudiant entrepreneur. Muni d’un student visa, le Calédonien a en effet choisi de reprendre le chemin de l’école pour obtenir un diploma of community services (l’équivalent d’un assistant social). « C’est un métier où il y a des débouchés en Australie et qui correspond à ce que j’aime faire. » Le businessman en herbe se consacre aussi et surtout à son activité de life coach. Participation à des conférences, séances de coaching, interviews, réseaux sociaux… Gaël voit peu à peu son audace porter ses fruits.En mars, il animera ainsi ses premiers séminaires en anglais et compte déjà plusieurs Australiens parmi ses clients. Des projets plein la tête, le Calédonien savoure sa nouvelle existence. « Il n’y a pas d’âge pour changer de vie. Le meilleur moment, c’est maintenant. Et même si c’est difficile, je me sens épanoui. »
Pour connaître l’actualité de Gaël :
- https://www.facebook.com/pg/lifecoachnoumea/about/?ref=page_internal
- https://www.gaeltrigalleau.com
par ambre@lefeivre.com
Cette volonté d’aller de l’avant et ce brin d’audace qui font le sel de tout changement de vie se retrouvent chez le Calédonien dès son plus jeune âge. « J’ai toujours eu un côté débrouillard et une volonté de travailler aux côtés des gens. Des caractéristiques sûrement liées à mon histoire familiale. » Un bac en poche, Gaël connaît plusieurs vies professionnelles. Il évolue dans le domaine du multimédia et de l’informatique avant d’atterrir dans la banque. Lorsqu’il débute cette nouvelle carrière, c’est la douche froide. L’environnement ne lui plaît pas. Pourtant, il choisit de continuer, convaincu par ses proches de « rester dans sa zone de confort ».Ce passionné de windsurf décide toutefois de s’engager auprès de ses collègues en intégrant le comité d’entreprise puis en se syndiquant. « J’avais envie d’apporter du bien-être au travail, d’améliorer la qualité de vie. »
En 2015, il mène ainsi une grève pour demander d’augmenter « décemment » les salariés. Un épisode déterminant qui conditionne ses choix de vie par la suite. En pleine remise en question, le jeune homme découvre la Programmation Neurolinguistique (PNL). Un véritable déclic. « J’ai découvert plus qu’une technique, une façon de pensée. Pour moi, on me donnait le manuel du cerveau humain. On pouvait aider les gens à s’aider eux-mêmes. » Gaël se forme pour exercer comme maître praticien en PNL. Il organise bientôt des sessions de coaching. Promu directeur d’agence bancaire, une série d’incidents professionnels et personnels le conduit au burn-out puis à la dépression. « J’étais très mal. Au bord du suicide. C’est le livre d’Anthony Robbins « Le pouvoir illimité » qui m’a donné envie de m’en sortir. » Il s’inscrit dans la foulée à un séminaire de développement personnel en groupe « Date with destiny » qui se tient quelques mois plus tard à Cairns. En mai 2018, ce sont six journées intenses que le Nouméen vit. Un séjour qui lui ouvre de nouvelles perspectives d’avenir. Avant son retour sur le Caillou, séjournant quelques jours à Sydney, le Calédonien prend la décision de s’y installer. « C’est ce que je voulais faire quand j’étais plus jeune. Je voulais vivre cette aventure. »
Il démissionne de la banque, reprend ses séances de coaching, (re)apprend l’anglais, met en place son programme en one to one baptisé « Générateur d’audace ». En septembre 2018, le voici installer à West Sydney, jeune étudiant entrepreneur. Muni d’un student visa, le Calédonien a en effet choisi de reprendre le chemin de l’école pour obtenir un diploma of community services (l’équivalent d’un assistant social). « C’est un métier où il y a des débouchés en Australie et qui correspond à ce que j’aime faire. » Le businessman en herbe se consacre aussi et surtout à son activité de life coach. Participation à des conférences, séances de coaching, interviews, réseaux sociaux… Gaël voit peu à peu son audace porter ses fruits.En mars, il animera ainsi ses premiers séminaires en anglais et compte déjà plusieurs Australiens parmi ses clients. Des projets plein la tête, le Calédonien savoure sa nouvelle existence. « Il n’y a pas d’âge pour changer de vie. Le meilleur moment, c’est maintenant. Et même si c’est difficile, je me sens épanoui. »
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