Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Hélène Gosset, chargée de production dans une association de musique.
« J’ai toujours été la personne de l’ombre ». Hélène aime s’investir dans des projets culturels, épauler discrètement, mettre ses compétences au service de causes qui lui tiennent à cœur depuis toujours. Alors que cet engagement était amateur il y a quelques années, la Calédonienne a décidé d’en faire son métier il y a deux ans.
Adolescente, Hélène aime « monter des projets ». « J’étais toujours occupée, je fourmillais d’idées ». A l’époque, la Nouméenne souhaite faire une école de commerce. Son bac ES avec mention en poche, elle intègre la prépa ENS Cachan qui existait au lycée du Grand Nouméa. En parallèle, Hélène passe une licence économie- gestion à l’UNC. Deux ans et demi plus tard, elle présente les concours des écoles de commerce et est retenue à Grenoble. Elle s’y installe en septembre et se spécialise dans le marketing. « J’aime ce domaine car il faut avoir plein d’idées, savoir vendre, communiquer,… » Motivée, la jeune fille commence toutefois à se poser des questions sur son choix d’études.
« Je n’étais pas épanouie à 100% mais j’ai continué car je ne voyais pas ce que je pouvais faire d’autre ». Après une année de césure pour faire des stages, puis six mois à l’université de Brighton en Angleterre, la Calédonienne obtient son master en management au printemps 2013. La jeune femme enchaîne les CDD jusqu’en août 2015. Cet été-là, une déception professionnelle lui ouvre les yeux. « Je ne voyais pas le sens de ce que je faisais dans le marketing dans de grandes entreprises ». Son conjoint en reconversion professionnelle à Lyon, Hélène décide de le suivre. Elle choisit alors de s’investir bénévolement dans une association de musique. Fan de métal, la jeune femme avait participé à l’organisation de nombreux concerts en Nouvelle-Calédonie et à Grenoble.
A Lyon, elle découvre Léthé Musical, une association de pratique musicale, d’enseignement de la musique et de musicothérapie à destination des personnes en situation de handicap. « Ce fut un vrai coup de cœur ». A l’époque, Hélène n’a pas encore 25 ans et peut bénéficier d’un service civique. Elle se lance dans le projet de professionnaliser les spectacles des artistes handicapés. A la fin de sa mission, un accord est trouvé. Pôle emploi finance la formation d’Hélène à l’école IESA en tant que chargée de diffusion dans le spectacle vivant tandis que Léthé Musical s’engage à l’embaucher en CDI grâce à des fonds de la région. En mai 2017, Hélène prend son poste, le travail à faire conséquent. « C’est un défi de faire reconnaître les artistes en situation de handicap comme des artistes avant tout. Les gens ont du mal avec cette idée ». Mais la Calédonienne conserve son enthousiasme. « C’est un travail de longue haleine, un travail militant et de sensibilisation ». Après avoir trouvé sa voie, Hélène souhaite continuer sur sa lancée. « Je rêve d’avoir ma salle de concert et de faire ma propre programmation ».
Adolescente, Hélène aime « monter des projets ». « J’étais toujours occupée, je fourmillais d’idées ». A l’époque, la Nouméenne souhaite faire une école de commerce. Son bac ES avec mention en poche, elle intègre la prépa ENS Cachan qui existait au lycée du Grand Nouméa. En parallèle, Hélène passe une licence économie- gestion à l’UNC. Deux ans et demi plus tard, elle présente les concours des écoles de commerce et est retenue à Grenoble. Elle s’y installe en septembre et se spécialise dans le marketing. « J’aime ce domaine car il faut avoir plein d’idées, savoir vendre, communiquer,… » Motivée, la jeune fille commence toutefois à se poser des questions sur son choix d’études.
« Je n’étais pas épanouie à 100% mais j’ai continué car je ne voyais pas ce que je pouvais faire d’autre ». Après une année de césure pour faire des stages, puis six mois à l’université de Brighton en Angleterre, la Calédonienne obtient son master en management au printemps 2013. La jeune femme enchaîne les CDD jusqu’en août 2015. Cet été-là, une déception professionnelle lui ouvre les yeux. « Je ne voyais pas le sens de ce que je faisais dans le marketing dans de grandes entreprises ». Son conjoint en reconversion professionnelle à Lyon, Hélène décide de le suivre. Elle choisit alors de s’investir bénévolement dans une association de musique. Fan de métal, la jeune femme avait participé à l’organisation de nombreux concerts en Nouvelle-Calédonie et à Grenoble.
A Lyon, elle découvre Léthé Musical, une association de pratique musicale, d’enseignement de la musique et de musicothérapie à destination des personnes en situation de handicap. « Ce fut un vrai coup de cœur ». A l’époque, Hélène n’a pas encore 25 ans et peut bénéficier d’un service civique. Elle se lance dans le projet de professionnaliser les spectacles des artistes handicapés. A la fin de sa mission, un accord est trouvé. Pôle emploi finance la formation d’Hélène à l’école IESA en tant que chargée de diffusion dans le spectacle vivant tandis que Léthé Musical s’engage à l’embaucher en CDI grâce à des fonds de la région. En mai 2017, Hélène prend son poste, le travail à faire conséquent. « C’est un défi de faire reconnaître les artistes en situation de handicap comme des artistes avant tout. Les gens ont du mal avec cette idée ». Mais la Calédonienne conserve son enthousiasme. « C’est un travail de longue haleine, un travail militant et de sensibilisation ». Après avoir trouvé sa voie, Hélène souhaite continuer sur sa lancée. « Je rêve d’avoir ma salle de concert et de faire ma propre programmation ».